Fête du cinéma 2012 : mon classement

Cette année, ma Fête du cinéma était belle : elle a été fournie (j’ai vu 18 films sur les 4 jours!), variée et d’un bon niveau. Pour une fois, j’ai vu une grosse majorité de comédies. Comme à l’habitude, voici mes impressions. Je commence par les films que j’ai le plus aimés.

Starbuck de Ken Scott avec Patrick Huard, Julie Le Breton
Mon coup de cœur ! Ce film québécois (et donc sous-titré quand les expressions sont typiques) tient du miracle. C’est une sorte de conte de fées réaliste où chaque scène m’a fait éclater de rire, pleurer ou, le plus souvent, les deux. La finesse et la profondeur des acteurs et de l’histoire sont juste exceptionnelles. Courez-y!

Dark shadows (VO) de Tim Burton avec Johnny Depp, Michelle Pfeiffer
Le dernier Tim Burton est un petit bijou d’humour à l’anglaise. L’accent que prend Johnny Depp est un vrai régal et son arrivée au milieu des années 70 un grand moment! Loin du bricolage, pourtant sympathique, de ses débuts, Tim Burton nous offre cette fois des effets visuels somptueux. Une réussite.

Plan de table de Christelle Raynal avec Elsa Zylberstein, Audrey Lamy
Une très bonne comédie qui vaut pour son originalité et la qualité de ses comédiens. Elsa Zylberstein, en particulier, y est très très drôle. Et quand, en plus, on est un grand romantique comme moi, on ne peut que marcher.

De rouille et d’os de Jacques Audiard avec Marion Cotillard, Matthias Schoenaerts
Un film prenant à chaque scène qui vaut autant par la beauté de ses plans que par l’intensité de ses personnages. J’ai particulièrement été touché par celui du boxeur qui est un être rare dans un film. Un moment unique.

Le prénom d’Alexandre de La Patellière, Matthieu Delaporte avec Patrick Bruel, Valérie Benguigui
Voici une très bonne comédie de règlement de comptes familial avec des comédiens très justes et une très belle écriture. L’histoire arrive étonnamment à se renouveler jusqu’au bout. Seule fausse note : le côté artificiel de la voix off de Bruel à la fin et au début.

Men in Black III (VF – 3D) de Barry Sonnenfeld avec Will Smith, Tommy Lee Jones
Le film commence sans surprendre par rapport aux précédents et j’ai regretté que l’atmosphère de la fin des années 60 n’ait pas vraiment été rendue. Mais la réalisation est totalement maîtrisée et on se rend compte à la fin qu’on a passé un très beau moment.

Adieu Berthe ou l’enterrement de mémé de Bruno Podalydès avec Valérie Lemercier, Denis Podalydès
Les frères Podalydès, comme on dit, signent une comédie très décalée, à l’humour noir qui fait mouche mais sans méchanceté. C’est au contraire de la tendresse et de la poésie qui se dégagent du film à l’image de la fin, juste belle.

The Raid (VF) de Gareth Evans avec Iko Uwais, Yayan Ruhian
Un film d’action sans temps mort à la bande son impressionnante. A mi-chemin entre le film de morts-vivants et le film policier, les (trop?) nombreux combats (d’arts martiaux?) en plus. Très bien réalisé. Très efficace.

Madagascar 3 (VF – 3D) de Eric Darnell, Tom McGrath, Conrad Vernon avec les voix de José Garcia, Anthony Kavanagh
Un divertissement sans prétention mais bien réalisé et finalement assez touchant. Le rythme est enlevé, les décors et l’animation sont superbes. En cliquant ici, devinez quel personnage du premier volet je vous offre en photos.

Prometheus (VF – 3D) de Ridley Scott avec Michael Fassbender, Charlize Theron
Un film d’atmosphère, très tendu, dont l’histoire semble a posteriori très mince. Pourtant, je n’ai pas décroché un instant. Il ne faut peut-être pas se poser trop de questions (en particulier sur la première scène) mais je suis déjà prêt pour la suite.

Les Pirates ! Bons à rien, mauvais en tout (VF) de Peter Lord avec la voix d’Edouard Baer
Grand fan de Wallace et Gromit, je ne pouvais rater ces pirates-là. Toute la première partie est formidablement inventive, bourrée de clins d’oeil et de subtilités. Dommage que l’histoire finisse par traîner en longueur. Mais la voix d’Edouard Baer est déjà un régal.

Un bonheur n’arrive jamais seul de James Huth avec Sophie Marceau, Gad Elmaleh
Y allant pour combler un trou entre deux films, je me suis retrouvé dans une salle immense quasi-remplie qui riait à gorge déployée à la moindre chute de Sophie Marceau ou la moindre grimace de Gad Elmaleh face aux enfants. Pourtant, je suis rentré dans le film grâce à quelques répliques bien senties et surtout à la musique : la bande originale très sympa et les morceaux joués au piano par le héros. Un bon moment finalement.

Blanche-neige et le chasseur (VF) de Rupert Sanders avec Kristen Stewart, Chris Hemsworth
Avec des effets spéciaux très réussis, une histoire qui se tient et un ton très personnel face au mythe de Blanche-Neige, le film aurait dû m’emporter. Etais-je trop près de l’écran ? Ai-je trop regretté de ne pas avoir essayé les nouveaux sièges dynamiques ? En tout cas, je suis resté sur le côté.

L’âge de glace 4 : La dérive des continents (VF – 3D) de Steve Martino, Mike Thurmeier avec les voix Gérard Lanvin, Vincent cassel
Après le troisième volet qui était exceptionnel, l’âge de glace redevient assez plan-plan. Les personnages principaux ne sont plus spécialement attachants, l’action est beaucoup moins spectaculaire et les gags moins souvent drôles. Seule le rôle de la grand-mère est très réussi et le final vaut le coup.

Cloclo de Florent Emilio Siri avec Jérémie Renier, Benoît Magimel
Je m’attendais à beaucoup mieux. La reconstitution est soignée mais beaucoup trop linéaire et appliquée. Le seul vrai moment d’émotion réside dans une scène où Claude se voit avec son père décédé. Quant aux moments de créations musicales, ils sonnent souvent faux. On est très très loin du Gainsbourg de Joann Sfar.

La clinique de l’amour ! de Artus de Penguern avec Bruno Salomone, Héléna Noguerra
Je ne sais pourquoi mais je suis un très grand fan d’Artus de Penguern. Cette parodie des Feux de l’amour façon urgence m’a certes fait sourire, mais j’ai eu le malheur de la voir juste après le bouleversant Starbuck et je n’ai pas réussi à me faire au caractère artificiel de cet humour complètement décalé.

7 jours à la Havane (VO) de Benicio Del Toro avec Josh Hutcherson, Vladimir Cruz
7 réalisateurs pour 7 courts-métrages : si le film démarre bien avec El Yuma de Benicio Del Toro, il culmine déjà sur Jam Session de Pablo Trapero avec Emir Kusturica et ses belles séquences de musique. La tentacion de Cecilia  de Julio Medem annonce avec réussite d’autres séquences à venir mais le rythme en prend un sacré coup pendant Diary of a beginner d’Elia Suleiman puis Ritual de Gaspar Noe. Le film ne s’en remet pas.

Moonrise Kingdom (VO) de Wes Anderson avec Bruce Willis, Edward Norton
Certes les images sont léchées, le ton est subtilement décalé et les détails soignés. Mais le rythme est lent, l’histoire parfois ennuyeuse et je crois que je ne me suis attaché à aucun des personnages. Par contre, le générique de fin décomposant la musique de Desplat est un must!

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