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25 septembre 2007 : Festival Pantiero, le rock et l’électro à Cannes Absent lors du dernier Nice Jazz Festival, je me suis rattrapé en obtenant une accréditation pour un festival d’un autre genre : le Festival Pantiero à Cannes.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Cliquez sur les noms des artistes pour accéder à leur page Myspace Festival Pantiero : cette année, c’est Justice qui faisait la clôture. Vu leur succès, il faudra bien que je finisse par écouter ce qu’ils font 😉 Sincever – Interviews : retrouvez mes trois interviews du festival Nice Jazz Festival
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13 juillet 2007 : Tété porte chance aux Nuits Guitares de Beaulieu Après Al Di Meola le vendredi, Tété s’est produit sur la scène de Beaulieu Sur Mer le samedi 07/07/07. C’était forcément de bon augure.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Les Nuits Guitares, le myspace officiel Tété-leblog.tv pour ses délires vidéo. Ne pas rater la toute dernière pub et son quatrième jour au Japon! Je suis de toute façon abonné au podcast 🙂 L’Air de Rien, le forum des fans de Tété où je poste régulièrement Al Di Meola, le site officiel Caligagan : régulièrement présent en première partie de concerts sur la Côte, le trio reggae blues s’était cette fois étoffé d’un batteur pour passer avant Tété. Gigi Cifarelli était plutôt anxieux de jouer avant Al Di Meola mais avec sa faconde toute italienne, une voix intéressante et un jeu à la Wes Montgomery en duo avec un orgue (plus un batteur), il a réussi à mettre le public de son côté |
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09 juillet 2007 : Polnareff, toi et moi et quelques fans à Nice Michel Polnareff est l’auteur de tubes inoubliables. Pouvait-on laisser passer la chance de les entendre enfin sur scène? Moi en tout cas, je ne pouvais pas.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Passé Présent : en deux CD, tous les incontournables de Polnareff et la quasi-totalité des titres du concert. En cliquant sur Radio Blog Disques écoutez deux titres … qui n’ont pas été joués durant le concert : Radio, le tube qui m’a manqué et le poignant Ca n’arrive qu’aux autres, écrit par Jean-Loup Dabadie présent au concert de Nice. Polnareff par Polnareff : son autobiographie m’a surtout intéressé par le récit de ses débuts où il est sidérant de voir à quel point tout s’est enchaîné rapidement. On comprend qu’il ait fini par craquer. Il raconte aussi sans ménagement sa période sombre des années 90 tout comme il parle assez crûment des « gonzesses ». C’est son truc manifestement. Les Maîtres chanteurs : Laurent Lavige consacrait sa première émission de l’été sur France Inter « au beatnik céleste, devenu au fil du temps l’arlésienne de la chanson ». A écouter en ligne, l’histoire de Polnareff et des extraits du dernier spectacle. Je ne suis pas un homme : écrite en réaction au « Je suis un homme » de Polnareff, ma chanson montre entre autres qu’au lit le style d’un homme ne correspond pas toujours à son « état civil »
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17 juin 2007 : C’est pas mal joué mais faut aimer Beckett Spectacle gratuit à Nice du 22 au 28 juin autour de Samuel Beckett avec la troupe de l’IUFM Stephen Liégeard. Né en Irlande en 1906, Samuel Beckett écrit rapidement aussi bien en français qu’en anglais et s’installe définitivement à Paris après 1945. Il écrit alors sa pièce la plus connue, En attendant Godot, qui donne le ton de l’humour froid et cynique de Beckett. Certaines pièces ultérieures iront plus loin dans le dépouillement, réduisant la quantité de mots et imposant aux déplacements une mécanique implacable à laquelle les personnages ne peuvent échapper
IUFM Stephen Liégeard 43, avenue Stephen Liégeard 06 100 Nice (Nice Nord, près du stade du Ray, en face de la villa Arson) Entrée libre et gratuite Les dates: vendredi 22 juin à 20h lundi 25 à 18h30 mardi 26 à 19h30 jeudi 28 à 18h Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens L’interview de Musiciens.biz pour plus de détails sur les textes joués, un retour sur mes activités de chanteur durant l’année et mes projets dont ma participation au stage Ecrivants Chanteurs que je suivrai du 16 au 29 juillet! Vidéos : des extraits des représentations des deux années précédentes où nous jouions la Commedia dell’Arte et Carlo Goldoni Samuel Beckett sur Wikipédia
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25 mai 2007 : Clarika au Bouscat, comme le bon vin C’est tout près de Bordeaux que nous vu Clarika en concert pour la … combien déjà? Quand on aime on ne compte pas! Nous venions de voir Clarika à Carros en mars dernier (lire ici) quand nous avons appris deux nouvelles formidables. D’abord l’enregistrement d’un DVD de la tournée Joker à la rentrée dans un théâtre parisien (une date à ne pas louper!) et de nouvelles dates jusqu’à décembre (chouette!). Puis ma cousine a confirmé son invitation dans sa maison près de Périgueux. L’occasion était trop belle de profiter de la fin des vacances de Pâques pour aller voir Clarika au Bouscat le 26 avril et de passer le week-end chez ma cousine. D’autant que le Bouscat est dans la périphérie de Bordeaux où habite … Alex! Après notre rencontre mémorable lors de l’Olympia de Clarika, je voulais absolument la revoir 😉
Nous nous sommes retrouvés Place de la Victoire (voir ci-dessus), tout près de son appartement où elle nous a hébergés pour la nuit (merci!) et, amenant Elodie avec nous, elle nous a fait visiter les quais en partant pour le Bouscat. Sur place, nous avons découvert une salle très agréable avec un accueil, par le maire lui-même, très sympathique. Tous les détails du concert et de la soirée sont sur le Forum non officiel. En résumé, Clarika était très en verve (j’adore son histoire avec Robbie!) et, forts d’Alex, nous avons pu faire plus ample connaissance avec les trois musiciens dans la soirée qui a suivi 🙂 Merci Yann, Bruno et Nicolas pour ce moment 😉
Le lendemain, direction Angoulême pour des retrouvailles familiales. Chez ma cousine, j’ai en effet aussi revu mon oncle (et parrain), ma tante et les deux enfants de ma deuxième cousine. Malgré le peu de temps, le programme a été chargé et nous avons entre autres pu faire un tour sur son attelage de course, manger, chez un producteur du Périgord Noir, le foie gras avec l’omelette aux cèpes mais aussi visiter Angoulême, capitale de la BD (voir ci-dessous), où on reviendra peut-être en période de festival. En tout cas merci pour ces très bons moments. Je crois même que je vais revenir dès cet été 🙂
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Cliquez sur les photos pour les agrandir Forum non officiel de Clarika pour tous les détails et des photos supplémentaires Gaya a présenté en première partie avec son excellent guitariste ses chansons décalées et touchantes Alex, mon amie (pas que) sur Myspace est fan de Clarika mais aussi de Zazie et surtout Lili Cros
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21 avril 2007 : Vincent Delerm tisse sa toile à Cannes Sur scène, Vincent Delerm vous plonge dans une certaine nostalgie bourrée de clins d’oeil avec une vraie présence et beaucoup d’humour.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Vincent Delerm sur le site de Tôt ou tard Renaud vu par Delerm, Delerm vu par Renaud, la campagne de pub, culte à mes yeux Sinclair vient de jouer à Nice. Ma revue de concert à lire sur le site Sincever.
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17 mars 2007 : Clarika à Carros, encore et encore C’est la cinquième fois que nous sommes allés voir Clarika sur sa tournée Joker. Et pour la première fois, c’était dans notre département.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Cliquez sur les photos pour les agrandir Au Divan du Monde, à Feyzin, au Cannet des Maures et à l’Olympia, mes précédents concerts Le forum non officiel regroupe toujours les fans les plus sympas 😉 J’y raconte le concert avec des détails supplémentaires
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02 janvier 2007 : Commedia dell’Arte à Nice en vidéo La vidéo du dernier spectacle de théâtre où j’ai joué est désormais en ligne. Et pour la première fois, c’était de la Commedia dell’Arte.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Cliquez sur la vidéo et les photos pour les agrandir L’interview de Musiciens.biz qui m’interrogeait sur la pièce Vidéos, la page de toutes mes vidéos théâtre et musique
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| 01 janvier 2007 : L’année nous veille
La plupart d’entre nous ont veillé cette nuit pour l’attendre. Que l’année 2007 veille sur nous et apporte à chacun bonheur et santé. Je ferai court sur les voeux de bonne année. Je vous souhaite évidemment le meilleur pour 2007. Qui dit nouvelle année dit nouveauté : le site s’offre donc un lifting assez léger (avez-vous remarqué les changements?) Le plus visible est l’intégration des players Radio Blog aux pages audio comme sur la page d’accueil suivant le principe du profil Myspace. Mais qui dit changement d’année dit aussi inévitable bilan. Et quand je vois l’étendue des posts auxquels vous avez échappé en 2006, je me dis que non, décidément, je ne pouvais pas commencer 2007 sans vous en parler!
Eric_M (toutes catégories) Liens
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25 novembre 2006 : Corneille joue ses classiques à Cannes La semaine dernière, j’étais de retour au Palais des Festivals de Cannes. Sur scène, cette fois, c’était Corneille.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens
Corneille, site officiel Perle Lama, album Mizikasoleil, site officiel |
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01 novembre 2006 : Clarika à l’Olympia pour rougir de plaisir Il y a une semaine exactement, Clarika faisait une date qui comptait beaucoup pour elle. Comme pour nous.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Merci à alexia et steph pour les photos. Cliquez pour agrandir Au Divan du Monde, à Feyzin, au Cannet des Maures: mes précédents concerts Le forum non officiel a réussi THE soirée; vivement la prochaine 🙂 Clarika sur ABC des Tablatures : les 7 grilles d’accord que j’ai mises en ligne Renan Luce, le site officiel
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10 octobre 2006 : J’ai enfin vécu un concert de Cali J’entends dire depuis si longtemps qu’un concert de Cali est une aventure exceptionnelle, il était temps que je la tente.
En fin de concert, Cali bruite un battement de cœurs en se frappant la poitrine avec le micro. Ce geste résume bien la violence et la passion qu’il met à ce qu’il fait. Comme dans cette interprétation du Vrai Père sur laquelle il nous laisse avant les rappels : poignante et dérangeante. Si l’idée d’ouvrir et de finir avec La Callas paraît saugrenue, les versions des chansons sont très réussies. Parmi les 7 musiciens qui l’accompagnent, on retient surtout la violoniste et les deux cuivres qui apportent une couleur très intéressante. Seul bémol, en fin de tournée, le spectacle très bien rodé voire trop si l’on attend vraiment « le bordel ». En tout cas, on en ressort épuisé. Et heureux!
Et en plus de cette très bonne soirée, j’ai eu la chance de rencontrer ces deux personnages dans l’après-midi pour une interview. Da Silva semble au premier abord réservé, un peu décalé. En parlant doucement et lentement, il raconte sa vie avec une sincérité touchante. Cali, quant à lui, arrive en faisant la bise aux femmes et en tutoyant les journalistes qu’il connaît. S’étonnant du beau temps de la journée, il avoue avoir failli se baigner puis, prévoyant la fête d’après-concert, nous y invite tous. Je n’ai pas attendu après le concert pour essayer de m’y joindre mais qui sait? Une autre fois peut-être? Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Cali Menteur, le site officiel Qui se soucie de moi, le blog de Cali Da Silva, site officiel Da Silva, la rage de l’acoustique et Cali, le concert magnifique : mes interviews pour Sincever Michel Polnareff sera à Nice le 29 juin 2007. Dans ma précédente chronique concert, je me demandais quel serait le grand concert de l’été prochain au Nikaia. J’ai désormais la réponse … et les places! |
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09 août 2006 : Les Rolling Stones à Nice, la légende continue Depuis l’an dernier, Nice accueille chaque été son concert de l’année. Après U2, c’était au tour des Rolling Stones hier soir. Et l’an prochain?
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Cliquez sur le plan pour l’agrandir The Rolling Stones, le site officiel Le Club des Stones, le fan club français Kasabian, le site en anglais Nice Matin pour les photos et le plan
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01 août 2006 : Nice Jazz Festival en coulisses Lors de mes 7 chroniques sur le Nice Jazz Festival 2006, je vous ai surtout parlé des concerts que j’ai vus. Passons maintenant de l’autre côté du décor.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Cliquez sur le plan pour l’agrandir Nice Jazz Festival : à première vue, la programmation 2006 était peu fournie en têtes d’affiches – d’ailleurs la fréquentation n’a pas battu de records – et Popa Chubby était le seul artiste dont je possédais un disque! Pourtant, la qualité était là car les moments extraordinaires se sont succédés : vivement l’année prochaine! Sincever.com – Interviews : encore un grand merci à Caro, rédactrice en chef de Sincever, de m’avoir proposé cette aventure qui a été pour moi un souvenir inoubliable! Les interviews de Toto et Suzanne Vega entre autres sont déjà en ligne. Ondes de Choc : l’émission de Laurent Lavige disparaît à la rentrée! Mais elle sera peut-être remplacée par une émission d’après-midi : je croise les doigts! |
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27 juillet 2006 : Placebo à Juan, un petit tour et puis s’en vont Qu’est-ce que c’était court! Les Nuits de Juan sont-elle des demi-nuits? Hier soir, en tout cas, je suis resté sur ma faim.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Sites des artistes : cliquez sur les noms XS OF PLACEBO : le fansite officiel français Les Nuits de Juan :
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26 juillet 2006 : Nice Jazz Festival, tout le soleil du monde Avant dernier soir et le dernier pour moi: demain j’irai voir Placebo à Juan. Pourquoi les festivals de la Côte sont-ils encore programmés en même temps?
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Sites des artistes : cliquez sur les noms Nice Jazz Festival : ce soir, Bumcello, Agnès Jaoui et Benabar joueront sans moi Sincever.com – Interviews : retrouvez sur cette page, au fur et à mesure de leur mise en ligne, mes interviews de Demi Evans, Toto, Suzanne Vega, Pura Fé, Neneh Cherry avec CirKus, Beat Assailant, Popa Chubby, Seun Kuti et Jehro. Merci à Caro de m’avoir envoyé en mission au NJF 😉 J’ai passé une semaine extraordinaire!
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25 juillet 2006 : Nice Jazz Festival, Popa Chubby, le feu à volonté Et moi qui croyais que les plus grands moments du festival étaient passés! Lundi soir, de très grands talents étaient réunis pour l’une des meilleures soirées.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Sites des artistes : cliquez sur les noms Nice Jazz Festival : ce soir, j’assiste à mes derniers concerts niçois puisque demain je vais voir Placebo à Juan! Sincever.com : Demi Evans est là et je vous tiens au courant pour les autres
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24 juillet 2006 : Nice Jazz Festival, Randy Newman comme une star de ciné Plus éloignée de ce que j’écoute, la soirée de dimanche réservait néanmoins de beaux moments.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Sites des artistes : cliquez sur les noms Nice Jazz Festival : ce soir, c’est Popa Chubby en interview et en concert. Chouette! Sincever.com : Demi Evans est toujours là. J’ai déjà 5 interviews de plus et d’autres à suivre … encore un peu de patience pour les lire!
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23 juillet 2006 : Nice Jazz Festival, le P-estacle total de George Clinton Samedi soir, c’était P-Funk pendant presque toute la soirée. Et tant pis pour le reste!
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Sites des artistes : cliquez sur les noms Nice Jazz Festival : après les 2 soirées que je viens de passer, je ne pense pas que la fin du festival puisse être aussi excitante. Mais qui sait? Sincever.com : Demi Evans c’est ici et le reste dès que j’aurai le temps!
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22 juillet 2006 : Nice Jazz Festival, de Toto à Toto Quelle journée ce vendredi! Et pourtant, tout avait commencé sur un malentendu.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Sites des artistes : cliquez sur les noms Toto Web, le site de fans en français Nice Jazz Festival : encore 5 jours et ce soir George Clinton! Sincever.com : Demi Evans c’est ici et Toto c’est bientôt!
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21 juillet 2006 : Nice Jazz Festival, en attendant Anaïs Anaïs dans un festival de jazz? Peu importe! Jeudi, ne voulant pas la manquer, j’ai picoré le reste de la programmation.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Sites des artistes : cliquez sur les noms Nice Jazz Festival : encore 6 jours ; ce soir, c’est Toto! Sincever.com : ma première interview (Demi Evans) est ici
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20 juillet 2006 : Nice Jazz Festival, discothèque à ciel ouvert Mercredi, il n’était pas besoin d’aller en boîte pour danser toute la nuit. Le NJF faisait parfaitement l’affaire.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Sites des artistes : cliquez sur les noms Sincever.com : bientôt mes interviews
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19 juillet 2006 : A Juan, Jamie Cullum aura toujours 20 ans Le jeune prodige du jazz anglais renouvelle le genre. Mardi soir, la soirée était chaude à Juan!
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Lizz Wright, le site officiel Jamie Cullum, en anglais, toutes les infos nécessaires y compris l’agenda quotidien. Aujourd’hui, il est en suisse et cherche comment intégrer du yodle à sa chanson London Skies! Nice Jazz Festival : ça commence ce soir pour 8 jours consécutifs. Et cette année j’ai obtenu un Pass Presse qui devrait me permettre de faire de belles rencontres pour le site Sincever.com. Bien sûr, je vous raconterai tout!
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18 juillet 2006 : Tracy Chapman, le charme à Juan Lundi soir, la douce rebelle a accosté la scène Jazz de Juan sans heurts, avec tout son coeur.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens About Tracy Chapman, site en anglais très complet avec les tablatures de la plupart de ses titres. Les photos sont tirées du site.
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16 juillet 2006 : Clarika illumine la nuit du Cannet des Maures Samedi, les Nuits Blanches du Vieux Cannet accueillaient Clarika au profit des Enfants du Monde. Sa générosité pour leur générosité.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Cliquez sur les photos pour les agrandir Clarika.fr, le site non officiel, auteur des fameux tee-shirts (voir dans la Mallofan) Le forum non officiel, toujours indispensable, où Clarika nous a laissés un petit mot aujourd’hui même pour nous souhaiter de bonnes vacances! C’est-y pas mignon? Vagabontu, le site de la fanfare tzigane de moldavie Dupain, le site officiel. Dupain dédie son ethno-rock dansant à « la jeunesse libertaire », en occitan et en français. Convaincant sur ce que j’ai vu. A découvrir. Les Festiv’alliés, association de Festivals varois Enfants du Monde, 20 ans d’actions pour les Droits de l’Enfant
Clarika, un divin Divan, J’ai rencontré Clarika sur ABC des Tablatures : les 7 grilles d’accord que j’ai mises en ligne Chanson Mag : Clarika est en une du dernier numéro où le rédac’chef déclare : « il y aura ceux qui auront connu la tournée de Joker, véritable tournant dans la carrière de Clarika, et les autres. » Parfaitement d’accord! Ne ratez pas votre chance 😉
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18 juin 2006 : Mon appel pour le théâtre Je vous invite à un spectacle inédit de Commedia dell’Arte du 20 au 23 juin à Nice avec la troupe de l’IUFM Stephen Liégeard.
Mais ce n’est pas un cours d’histoire de l’art que je vous propose : je vous invite avant tout à un spectacle très dynamique et très drôle, de 30 minutes environ. Je porterai le masque d’un dottore : les médecins de la Commedia étant incompétents et pédants, comme chez Molière, vous ne vous étonnerez pas de me voir jouer à fond tout le contraire de ce que je suis lol A noter aussi qu’avec ma guitare, je rythmerai le spectacle de quelques interventions musicales avant la chanson finale que nous chanterons tous en choeur!
IUFM Stephen Liégeard 43, avenue Stephen Liégeard 06 100 Nice (Nice Nord, près du stade du Ray, en face de la villa Arson) Entrée libre et gratuite Les dates: mardi 20 juin à 20h30 mercredi 21 à 16h45 jeudi 22 à 19h30 vendredi 23 à 20h30 La dernière représentation se finira donc juste à temps pour le match de la France 🙂 J’attends volontiers tous ceux qui peuvent venir. A bientôt 😉 Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens L’interview de Musiciens.biz pour en savoir plus sur la pièce La vidéo de l’Eventail : avec la troupe de l’an dernier, nous jouions Goldoni. Découvrez-moi en vidéo dans le rôle du cordonnier Crépin
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12 mai 2006 : Eric Clapton à la Palestre : le rêve à portée de main Eric Clapton a choisi de débuter sa tournée à 10 minutes de chez moi. Est-ce vraiment un hasard?
Nobody Knows You When You’re Down And Out ou l’incontournable Running On Faith.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Eric Clapton online : le site en français, très complet Albums préférés : retrouvez-y la compilation Eric Clapton Story avec Let It Grow (absente du concert comme je le craignais) à écouter dans la
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30 janvier 2006 : J’ai rencontré La tournée de Clarika passait à Feyzin (près de Lyon) le 21 janvier et à nouveau j’y étais avec mon copain.
Pour Clarika, le spectacle était le même qu’au Divan (c’est dire si c’était bien!) à part quelques changements : la chanson Marco a été insérée ainsi que le dernier rappel quasi improvisé du Divan ; Philippe Desbois est remplacé par Bruno Leroux qui se partage avec Yann Lambotte ses parties guitare (Jean-Jacques Nyssen nous a confiés que Philippe va accompagner Art Mengo sur scène et … qu’il va être papa!) ; enfin, il y a une vraie batterie et le son est plus puissant. Néanmoins, ce samedi-là, après avoir joué plusieurs jours d’affilée, Clarika ne s’est complètement libérée que dans la 2ème moitié du concert toujours aussi spectaculaire. Mais elle joue toujours avec une bonne humeur incroyable du moindre problème sur scène pour en faire un atout et se transcender. Mais la principale nouveauté, pour nous, était ailleurs. Cette fois-ci, sachant que Clarika était toujours disponible pour ses fans après les concerts, nous l’avons attendue en compagnie de Jordy-T un autre fan. Et effectivement, Clarika est comme on peut en rêver : souriante, elle vous fait la bise, répond à vos questions, parle des conditions du concert, signe des autographes, accepte de se faire photographier (même si elle sait qu’elle aura une drôle de tête). Bref, elle donne l’impression de vous connaître depuis toujours et d’être votre grande copine. Immense auteur, interprète très fine et complètement décalée sur scène, Clarika est hors de la scène d’une simplicité incroyable et terriblement attachante. Mais quand on l’a vue une fois en concert, on ne peut pas en douter 😉 Un grand merci à Clarika pour cette rencontre, merci aussi à JJ Nyssen et à Yann Lambotte de m’avoir montré des positions d’accords pour Je mens et Joker me permettant de mettre en ligne 2 nouvelles partitions 🙂 Merci à tous !
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Cliquez sur les photos pour les agrandir Plan d’accès à Stephen Liégeard en format pdf Le site non officiel de Clarika avec son tchat, ses vidéos et son forum indispensable où vous trouverez tout ce qui manque ici et, en prime, une bande de fans très sympathique
Espace Privé : une grande partie du concert du Divan à écouter Clarika sur ABC des Tablatures : les accords de Patricia sont déjà en ligne. Joker et Je mens sont en attente de validation depuis mercredi et seront donc visibles bientôt. N’hésitez pas à vous inscrire, il faut soutenir ce genre de site
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21 décembre 2005 : Clarika, un divin Divan Pour mon dernier concert de l’année, ce fut l’apothéose. Voici enfin l’histoire de Clarika au Divan du Monde le 19 novembre 2005.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Cliquez sur les photos pour les agrandir Clarika, site officiel Clarika, site non officiel avec radio blog d’inédits et forum où j’ai contacté ninon (merci!)
Espace Privé Le concert de Zazie où Clarika était en première partie Le Joker de Clarika : bien joué, ma chronique du dernier album Joker : Clarika ment superbement, la chronique sur Sincever qui m’a valu d’être cité sur le site France Inter (voir ici) ABC des Tablatures : je mettrai bientôt en ligne les accords de plusieurs chansons de Clarika dont Patricia, Joker et Je mens … à suivre Rock’n’Top : votre mission, si vous l’acceptez, voter le plus souvent possible pour que Clarika remonte dans le classement (pensez à la touche F5). Ca ne sert à rien et c’est ça qui est bien!
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30 novembre 2005 : Week-end à Paris : rencontres, expo, concert Ben oui, on ne se refuse rien 😉 Il y a 10 jours j’étais à Paris avec mon copain pour voir la famille et (surtout?) pour le concert de Clarika au Divan du Monde le 19.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Cliquez sur les photos de gauche pour les agrandir Musée Marmottan Monet : une sélection des plus belles toiles
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24 octobre 2005 : Florence Foresti à Antibes : oh oui, encore ! Pour sa XXVIIIe édition, le Boeuf Théâtre d’Antibes a eu la très bonne idée de terminer en compagnie de Foresti. Le Festival d’humour d’Antibes Juan-les-Pins et de la Communauté d’Agglomération de Sophia Antipolis (ouf! et sans respirer) devait souffrir de sa proximité avec Performance d’acteurs à Cannes car je l’ai découvert pour la première fois l’an dernier! Mais la qualité est là comme en témoigne la soirée de clôture de l’édition 2005.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Le Théâtre de la Marguerite présente le Boeuf Théâtre XXVIIème Boeuf Théâtre : lire ma chronique sur Vincent Trupiano, révélation de l’an dernier Jonathan Gensburger et Magali Maria : la présentation de leur spectacle Pierre Diot au Point-Virgule – dites le Point à Par’ 😉 Franck Vent de Val au Poulailler (Le Havre) Florence Foresti fait des sketches en tournée et des fois elle amène son chien
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06 septembre 2005 : U2 à Nice, nouvelles photos Caro m’avait déjà fourni les places, voici maintenant ses photos du concert. Petit reportage en images. Pensez à cliquer pour agrandir. En route vers U2 : Le stade Charles Ehrmann se remplit : De Keane à U2 : U2 enfin ! Les rappels et le départ : Allez, en bonus quelques courts extraits vidéos :
Et pour terminer, l’intégralité des photos est téléchargeable sous forme d’archive en cliquant ici. Souvenirs, souvenirs … merci Caro 🙂 Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Ma chronique sur le concert avec mes photos U2 en images sur le site de la Ville de Nice U2, le site officiel U2 Achtung, le site en français
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24 août 2005 : Sinclair, le feu du funk à Nice Sinclair a donné son dernier concert au Théâtre de Verdure de Nice. Mais ça n’est pas Phil Collins, il ne s’agissait pas d’une tournée d’adieu.
Mais, plus que par ce genre d’astuce, Sinclair s’en sort grâce à sa musique qui soulève tout le monde, des nouvelles chansons aux tubes dont « Si c’est bon comme ça » dans une excellente version. Mi-sérieux mi-ironique, il veut donner « le meilleur » de lui-même. En tout cas, le concert est vraiment réussi. Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Sinclair.fr, site officiel Sincl@ir & Net,
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17 août 2005 : Lokua Kanza et étoiles cubaines sous le ciel de Vence Pour terminer en beauté, le festival des Nuits du Sud a choisi de faire la fiesta sur des sons afro-cubains.
Gnahoré, présente la veille sur la même scène, avec son guitariste Colin qu’il avait connu « tout petit ». Il chante avec elle puis la laisse improviser une étonnante partie de danse. Enfin, il nous dit « Goodbye » pour nous quitter, après « Salle », sur un autre de ses tubes. La musique de Lokua Kanza est de celles qui laissent leurs traces en douceur, généreusement.
Juan de Marcos Gonzalez (voix/guitare) et formée essentiellement de jeunes : un pianiste, un bassiste, 5 percussionnistes (dont l’un joue aussi du violon) et 6 cuivres ! Et aussi 2 jeunes chanteurs alternant selon les titres. Mais pas une femme sauf une dansant en coulisses et une autre tournant les pages du pianiste lol Autre différence avec le célèbre Club, le répertoire : si Afro-Cuban All Stars reprend « Yo Vengo Aqui », c’est dans un tempo nettement accéléré, une version plus enlevée même que celle d’Orishas (voir ma chronique). A part une ballade chantée par le Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Cliquez sur le nom des artistes pour leur site officiel Musica Cubana : lire ma chronique sur le film dont le projet rappelle Afro-Cuban All Stars
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09 août 2005 : U2 à Nice, j’y étais Vendredi 05 août 2005, le monde a tourné autour de Nice. Bon, disons plutôt que Nice et ses environs avaient les yeux rivés sur l’étape azuréenne du Vertigo Tour. Comme son nom l’indique, le show de U2 promettait de donner le vertige. Il avait même suffi de dire qu’une date à Nice était prévue pour faire chavirer les fans azuréens. Habitués aux grandes tournées qui passent systématiquement par Marseille, ils n’osaient pas y croire. Et pourtant, si. Loin d’expliquer, à l’instar de leur album, « comment démanteler une bombe atomique » (« How To Dismantle An Atomic Bomb »), U2 a fait exploser de bonheur les 53 000 spectateurs venus les admirer. Commençons par les préparatifs de l’opération commando.
H-7.
H-1. Keane a terminé et les derniers réglages rendent pour la première fois l’attente vraiment longue.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Cliquez sur les photos pour les agrandir Cliquez sur le nom des groupes pour leur site officiel U2 Achtung, le site en français indispensable avec ses propres photos du concert |
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08 août 2005 : Louis Bertignac à Beaulieu où la guitare erre haut Jeudi soir, les Nuits Guitare de Beaulieu-sur-Mer s’ouvraient avec l’un des maîtres de l’instrument pour qui jouer signifie aussi s’amuser. Quand on parle de Louis Bertignac, on ne manque jamais de parler de Téléphone, bien qu’il ait raccroché depuis presque 20 ans. Pour raconter le concert de jeudi dernier, ce serait même commencer par la fin puisque c’est par « Je rêvais d’un autre monde » que Bertignac a fini, laissant au public le soin de chanter une chanson qu’il connaît aussi bien que lui. Car il avait bien d’autres titres à chanter.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Bertignac.com : le site de Louis, toujours aussi sympa Bertiweb aux couleurs du Live 97 que j’évoquais dans une newsletter (lire la chronique) Caligagan :
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04 août 2005 : Vincent Baguian, Clarika, Zazie : le concert 3 en 1 Hier soir, la Pinède de Juan les Pins accueillait Zazie et ses deux protégés pour une série de tubes chantés avec humour et avec les fans.
« moins bon », « sous Souchon, sous Gainsbourg » : « à côté de Jacques, je suis qu’une brelle ». Mais ses textes doux amers évoquant beaucoup le couple (vous avez dit trentenaire ?) font mouche grâce à une forte dose de dérision et un certain art de la chute. Même s’il reste bien en selle pour évoquer finalement ses fameux « vélos d’Amsterdam » qui « font des beaux culs aux dames » 🙂
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Vincent Baguian, le site de Cargo Music Clarika, un site non-officiel, le site officiel semblant ne pas marcher Zazie, le site officiel et surtout son indispensable forum. Si vous avez l’album Rodéo n’oubliez pas dans le mettre dans l’ordinateur pour bénéficier des derniers bonus (d’excellents extraits de scène …) Sol en Si lutte toujours pour soutenir les familles touchées pas le Sida. J’évoquais déjà Sol en Cirque sur ma page de Liens et je le conseille pour les enfants, ça marche très bien!
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31 juillet 2005 : Ilene Barnes et Matmatah : une nuit du sud à l’ouest Vendredi soir, à Vence, les Nuits du Sud brillaient sous les étoiles de l’Union Jack. Et pourtant sans concession sur la société américaine actuelle.
Une carrure impressionnante : très grande, elle dépasse d’une tête les 4 hommes de son orchestre (guitariste, bassiste, batteur, clavier). Une bonne humeur impressionnante : elle arrive sur scène en éclatant de rire parce que le présentateur a écorché son nom. Et tout incident est pour elle matière à rire, comme un musicien -elle compris – qui s’apprête à commencer la mauvaise chanson. Un culot incroyable : elle commence a capella, sur une scène en plein air et devant un public dont la plupart ne la connaît pas ! Plus tard, elle sera en train de chanter dans la fosse devant la scène acclamée par le public. Un investissement impressionnant : Ilene Barnes vit totalement ses chansons et, quand elle n’a pas sa guitare, mime parfois ses sentiments profonds dans de grands gestes de bras stylisés et énigmatiques. Elle est par exemple la femme qui, rentrant chez elle, enlève le masque qu’elle a porté face aux autres. A un autre moment, ce sont ses pas de danse sensuels qui enflamment le public. Un héritage impressionnant : elle a grandi à la Barbade ou à la Jamaïque et en elle coule du sang africain, indien ou irlandais. Elle chante ainsi le titre d’un « jeune artiste méconnu », Bono. Plus tard, elle initie la « tribu des indiens de Vence » en apprenant au public à chanter des choeurs en se frappant la poitrine. Une expérience inédite pour moi 😉 Une clarté impressionnante : dans un très bon français, Ilene Barnes prend le soin de présenter ses chansons inédites. Ses thèmes humanistes évoquent les efforts que chacun pourrait faire pour rendre le monde moins égoïste. Une voix impressionnante : sa voix grave vibrant avec la contrebasse sur l’intro de Juliette, sa voix de tête surpuissante, ces sons tribaux inconnus, venus de la gorge ou obtenus par claquement de la langue et des lèvres, ont provoqué en moi des sensations puissantes. Extraordinaire sur scène, Ilene Barnes m’a fait passer un moment exceptionnel et que je vous conseille de ne pas rater 🙂
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Sites des artistes, cliquez sur leurs noms
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28 juillet 2005 : Calogero à Nice, une entorse au jazz Pour son « Happy end », le Nice Jazz Festival ne s’est sans doute jamais autant éloigné de ses racines.
Klokochazia et des ses légendes fondatrices. Mais quand il prend en main sa guitare, sans oublier de l’embrasser, nul ne peut mettre en doute son talent d’instrumentiste et de chanteur au registre étonnamment large. Je préfère d’ailleurs quand il chante en anglais. Je l’ai quitté au moment où il enlevait son T-shirt, découvrant ses tatouages. « Mais nous y reviendrons plus tard. Ou peut-être pas. »
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Sites des artistes, cliquez sur leurs noms Site officiel du NJF. Le NJF 2005 vient de se terminer. Sur 7 jours, il y a eu les concerts que j’ai vus en partie (Van Morrison, Terry Callier, Galliano New York Trio, Steps Ahead, Martin Luther, Blind Boys of Alabama, Tinariwen, Nosfell, Fred Hamm, Zenzile, Republic of Loose) et ceux que j’ai vus en entier ou presque (Eric Triton, Joss Stone, Gonzales, Bernard Lavilliers, Sinsemilia, Sara Lazarus, Feist, Starsailor, Cristina Branco, I Muvrini, Madeleine Peyroux, Amadou et Mariam, Mouss et Hakim, Gilberto Gil, Calogero). Je retiendrai la puissance de Sinsemilia, la voix de Cristina Branco, l’humanité l’Ali Farka Touré, l’énergie de Mouss et Hakim et la gentillesse de Sara Lazarus et Eric Triton dont j’ai eu les interviews. Des instants que je garderai longtemps en moi.
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27 juillet 2005 : Amadou&Mariam, Mouss&Hakim, Gil : la fièvre du mardi soir « Afro tropical fever » pour la soirée de mardi. Encore une fois, les rythmes dansants étaient à l’honneur au Nice Jazz Festival.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Sites des artistes, cliquez sur leurs noms Actualité presse : retrouvez les chroniques que je fais pour d’autres sites.
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| 26 juillet 2005 : Seu Jorge, Orishas, Touré : dansez maintenant
Lundi soir, c’était la soirée des hommes de couleur, de couleur bleue : « Men in Blue » annonçait le Nice Jazz Festival. Voyage garanti.
Blind Boys of Alabama, revitalisés par un duo avec Ben Harper, prêchaient la bonne parole. Autour des trois chanteurs aveugles aux voix puissantes, deux guitaristes-chanteurs, un bassiste et un batteur. Du folk au gospell en passant par la country, les harmonies vocales célébraient l’amour de Jésus. Mais c’est bien ces chanteurs que le public aimait par dessus tout.
maire de la ville de Niafunké est venu à Nice pour sa seule date en France. A la guitare électrique ou électro-acoustique, il joue la musique de ses racines. Mais ça n’est pas du blues : « En Afrique, si vous dites à quelqu’un que vous avez le blues, il vous emmène voir un docteur. C’est la vérité ». Il rend tout de même hommage à John Lee Hooker avant de rester seul avec Toumani Diabaté, maître de la kora (sorte de harpe africaine) avec qui il a enregistré son dernier album parce que « lorsqu’on met du sucre dans du miel, c’est pas pour le rendre amer ». Le spectacle prend alors Mais voilà, tous les voyages ont une fin et celle-ci est bien abrupte. Il est déjà 0h40 au lieu de minuit et il faudrait partir. La musique d’ambiance est lancée mais le public ne veut pas en entendre parler et continue à espérer le retour de Touré. Pari réussi, il revient au micro, s’empare de son instrument mais il n’est pas branché : « on me dit que c’est coupé et que si on joue, la police arrive ». Alors, il part la tête basse pour longtemps sans doute, peut-être pour toujours. Le public siffle, insulte les techniciens mais rien n’y fait. Rappatriement d’urgence en France. Heureusement, il nous reste les images d’un fabuleux voyage. Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Sites des artistes, cliquez sur leurs noms Actualité presse : retrouvez désormais sur ma page actu les chroniques que je fais pour différents sites internet. Vous y retrouverez ainsi 7 articles sur le NJF, un par soirée 🙂
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| 25 juillet 2005 : Branco, I Muvrini et Peyroux, les voix du soir
« Profession : singer » dimanche soir au Nice Jazz Festival, pour une soirée entre voix en or et difficulté de faire entendre sa voix. Trop, c’est trop ! Dimanche soir, c’était aussi la difficulté de trouver sa voie. Comment choisir quand il y a 2 ou 3 concerts passionnants se déroulant en même temps? Depuis le début du festival, le choix n’a jamais été aussi dur pour moi.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Sites des artistes, cliquez sur leurs noms
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| 24 juillet 2005 : Feist et Starsailor, la sensibilité à fleur de peau
3ème jour au Nice Jazz Festival sous le signe des femmes.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Sites des artistes, cliquez sur leurs noms Mon interview d’Eric Triton. Tout au long du NJF, j’écris des chroniques pour le site Sincever. Je vous en donnerai les liens au fur et à mesure 😉 Ma chronique sur KT Tunstall à Taratata
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| 22 juillet 2005 : Galliano, Lavilliers, Sinsemilia : de plus en plus fort
Montée en puissance bien orchestrée pour le 2ème jour du Nice Jazz Festival.
vibraphoniste Mike Mainieri de musiciens de jazz hors pair qui avaient joué avec les plus grands mais pas ensemble. La formation actuelle contient par exemple le bassiste Richard Bona et le très célèbre Mike Stern à la guitare. Outre des musiciens excellents, j’ai particulièrement apprécié de découvrir le vibraphone, dont le bas ressemble en fait à deux flûtes de pan et qui peut être joué à 2 ou 4 maillets, la virtuosité de Mainieri étant spectaculaire. Peu attiré par ce son, j’ai finalement été séduit mais moins par les compositions, sauf peut-être la dernière quand je suis allé rejoindre Lavilliers au bout de 45 minutes.
« Cassés de l’Est, stressés de l’Ouest, rusés du Nord, usés du Sud, vers quelle certitude, vers quelle latitude, vers quelle lassitude, allez vous ? » concluant qu’ils n’ont pas dû bien comprendre les paroles. Mais son but n’était pas la dénonciation. Hier, il était là pour nous faire voyager (Kingston, Brésil …) et de nous faire danser. Après le Lavilliers acoustique qui m’avait épaté par sa présence et sa technique, j’ai découvert le Lavilliers des grandes foules, chef de groupe et danseur. J’avais préféré le premier mais celui-là sait aussi bien accrocher le public.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Sites des artistes, cliquez sur leurs noms Ma chronique sur le concert acoustique 2004 de Lavilliers
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| 21 juillet 2005 : Coup de jeune sur Nice avec Joss Stone
C’est parti! Le NJF (Nice Jazz Festival) a ouvert ses portes hier soir et comme prévu j’assisterai à presque toutes les soirées.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Sites officiels des artistes, cliquez sur leurs noms
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| 20 juillet 2005 : Biréli et Dee Dee, des talents différents réunis
Lundi soir, Biréli Lagrène et Dee Dee Bridgewater se sont succédés sur la même scène de Jazz à Juan mais avec deux personnalités très différentes.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Biréli Lagrène, le site officiel Dee Dee Bridgewater, le site officiel J’ai deux amours sur Fnac.com pour écouter des extraits de son album en français
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| 17 juillet 2005 : Noa, l’émotion pure
Ceux qui confondent encore Noah et Noa peuvent passer leur chemin. Pour les autres, petit récit des Nuits du Sud à Vence.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens David Murray, sa bio par les Nuits du Sud en l’absence de site officiel Noa, son site officiel Fnac.com pour guetter la sortie de son « première dividi » que Noa a annoncé elle-même
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| 16 juillet 2005 : Lucky Peterson magistral sur scène … et en dehors
C’est parti ! J’ai vu hier soir mon premier concert de l’été et, franchement, ça va être dur de rester à un tel niveau.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Lucky Peterson sur le site du label Verve Music
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| 04 juillet 2005 : Des concerts pour l’été
Voici une sélection de concerts qui se donneront cet été dans le 06. Ah oui, pour ceux qui ne le savent pas, j’habite Cannes … d’où les Alpes-Maritimes. 15 juillet : Lucky Peterson à Juan-Les-Pins (Jazz à Juan – Pinède Gould) 16 juillet : Noa à Vence (Nuits du Sud – Place du Grand Jardin) 18 juillet : Dee Dee Bridgewater et Biréli Lagrène à Juan-Les-Pins (Jazz à Juan) 20 juillet : Joss Stone, Van Morisson, Eric Triton … au Nice Jazz Festival 21 juillet : Jamiroquai à Golfe-Juan 21 juillet : Richard Galliano, Bernard Lavilliers, Sinsemilia … au Nice Jazz Festival 22 juillet : Feist, Starsailor … au Nice Jazz Festival 23 juillet : Les Xomils à Villeneuve-Loubet (Festival Rire&Comédie – Théâtre de Verdure du Loup) 24 juillet : Martin Luther, Louis Chédid, I Muvrini, Madeleine Peiroux … au Nice Jazz Festival 25 juillet : Seu Jorge, Orishas, Ali Farka Touré … au Nice Jazz Festival 26 juillet : Kassav, Mouss et Hakim, Gilberto Gil … au Nice Jazz Festival 27 juillet : Nosfell, Calogero … au Nice Jazz Festival 29 juillet : Vincent Delerm et Jeanne Cherhal à Juan-Les-Pins (Nuits de Juan – Pinède Gould) 29 juillet : Alexis HK à Grasse (MJC Altitude 500) 29 juillet : Ilene Barnes et Matmatah à Vence (Nuits du Sud) 03 août : Zazie à Juan-Les-Pins (Nuits de Juan – Pinède Gould) 04 août : Louis Bertignac à Beaulieu-Sur-Mer (Les nuits guitares – Jardins de l’Oliveraie) 05 août : U2 (1ère partie Keane) à Nice (Stade Charles Ehrmann/Palais Nikaïa) 06 août : Gérald De Palmas à Beaulieu-Sur-Mer (Les nuits guitares) 13 août : Lokua Kanza et Afro Cuban All Stars à Vence (Nuits du Sud) 20 août : Sinclair à Nice (Théâtre de Verdure) Voilà ! Et cette liste est loin d’être exhaustive : il manque notamment Paul Personne, Luke, Kyo, Franz Ferdinand, The Servant, Youssou N’Dour … Mais en tout cas, c’est la liste des concerts pour lesquels j’ai déjà un billet ou auxquels j’aimerais bien assister. Alors, les vacanciers, ça vous tente la Côte d’Azur ? Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Cliquez sur les artistes ou manifestations pour accéder aux sites correspondants. Lisez mon article sur le Nice Jazz Festival 2004 avec ma chronique sur le fabuleux concert de Keziah Jones. A première vue, la programmation 2005 me tentait moins mais je crois que, comme prévu, je vais me payer le Pass Jazz Festival pour les 8 jours (je zapperai juste la soirée hip-hop). Notez que je ne vous ai pas donné toute la programmation ! Lisez ma chronique sur le concert 2004 de Lavilliers. Je pourrai comparer avec le prochain si je le vois au Nice Jazz Festival 🙂
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| 04 juin 2005 : L’Eventail de Goldoni du 8 au 15 juin à Nice
Sur la petite place du village de Maisons-Neuves, près de Milan, tout est calme.
Cet événement anodin est le début d’une série de catastrophes qui s’enchaînent et vont bouleverser cette petite communauté. Au fur et à mesure que les personnages vont tenter de se sortir de cette spirale, ils vont au contraire s’y engouffrer de plus belle dans une série de rebondissements et de quiproquos irrésistibles. Du 8 au 15 juin à Nice, j’ai le plaisir de jouer Crépin, le cordonnier, au sein de la troupe de théâtre de Stéphen Liégeard. L’Eventail est une comédie qui ne laisse aucun répit aux acteurs … et aux spectateurs. Ne la manquez pas 😉 Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Ma page actualité pour plus d’infos (dates, adresse …) L’interview par Musiciens.biz pour plus d’infos sur la pièce.
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| 18 avril 2005 : Mon prochain concert J – 3
Vous habitez la Côte d’Azur Heu non, ça ne va pas du tout, je reprends … Le Bar en Biais Mouais, trop sérieux du coup. Tu es jeune ? Tu aimes la variété Je sais, c’est pas naturel, là. Jeudi 21 avril, concert exceptionnel Oui, bon, je peux bien m’inventer ma propre revue de presse, Bon, je serai en concert jeudi Voilà, c’est simple finalement 😉 Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Actualité Interview Inédits :
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| 16 avril 2005 : Telle Qu’elle à Nice jusqu’au 30 avril Une petite pub pour vous
Liens Le La Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles)
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| 29 novembre 2004 : Avec Miossec, le spectacle est aussi dans la salle
Samedi dernier, j’ai découvert Miossec en concert. Sa réputation de scène est justifiée et bien qu’en « quarantaine », Miossec livre un spectacle agité !
Nosfell enchaîne une voix très rauque à la Screamin’ Jay Hawkins avec une voix de tête très aiguë à la Jeff Buckley. Mais il n’est que la première partie : « je suis pas là pour vous raconter des histoires ». Nosfell remercie l’équipe de Miossec pour son accueil et nous propose « comment dire, un souvenir circulaire dans une boîte carrée ». Nosfell vit sa musique à fond, toujours sur le fil mais sa sincérité emporte le public qui le salue à la hauteur de sa prestation. Changement d’ambiance avec l’arrivée de Miossec. Guitare, basse, batterie, claviers pour de la chanson rock. On dit que Miossec (appelez-le Christophe) entretient un rapport spécial avec son public. En effet. Le public a la parole et quand il ne la prend pas, Miossec s’accroupit et attend avant de reprendre. « Liberté d’expression maximale » dit-il. Et une partie du public joue le jeu, à ses risques et périls. Morceaux choisis :
– Ben non, c’est fait pour se pendre, je crois Les musiciens commencent le titre suivant mais Miossec les interrompt – Pourquoi cette question, au fait ? – Ca change de la MJC de Grasse – Euh, oui. Un concert dans le grand auditorium du Palais des Festivals de Cannes, ça change de la MJC ! Les musiciens ne reprennent pas. Du coup « le grassois » lui lance : – Allez, vas-y mon ami. – On fait ce qu’on veut ! Et Miossec de traîner un moment avant de donner le signal à son clavier de reprendre.
– Vous voulez une pina colada ? Puis il leur lance une des bouteilles d’eau présentes sur scène. – Tenez en attendant – Ouah, c’est de l’eau, c’est pas bon – Je crois bien que t’en as besoin, justement Du coup, « le grassois » récidive : – Mets du pastis dans ton eau, ça éclaircit la voix. – Si c’est pour avoir un accent à chier comme ça, non merci !
– T’es trop rare, ici – Mais on n’a pas la « côte » dans le sud Dans le public : – A l’ouest, il pleut mais c’est mieux – Alors, retournes-y ! (Miossec est de Brest) Miossec : – Ah non, on est venu là pour vos femmes ! Puis « le père » interrompt de nouveau le concert car « le fils » veut monter faire la bise à Miossec :« pour une fois, on fait la sécurité nous-même, profites-en. » Ce qu’il fait. Mais une fois redescendu de scène, il fait tellement le malin avec « le père » que Miossec leur lance « Vous savez, les gars, il y a Jean Roucas ce soir aussi si vous savez pas quoi foutre ». Mais la sécurité était bien là et finit par les embarquer tous les deux. A la sortie, « le père » râlait encore contre la direction « Je vais porter plainte » clamant que Christophe voulait que son public réagisse et s’en prenant à ceux qui se plaignaient « Je suis sûr que vous votez tous FN ou au moins à droite ». Et le concert, dans tout ça ? Parfait. Miossec entre autisme (jouant sans cesse avec son pied de micro) et extraversion (hurlant certaines paroles ; « désolé pour le boucan, on ne se refait pas ») finit seul à la guitare avec le public, tellement avec lui qu’il en perd le fil et abandonne. Mais personne ne lui en veut : Miossec a donné toute sa sincérité et sa sensibilité pour offrir à chacun un concert unique. Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Christophe Miossec : le site officiel avec son « café », espace d’échange avec les fans Nice-Matin : un article du 29/11 relate le concert en citant aussi quelques réactions du public et confirme que Miossec « était enchanté de ces échanges » et « déçu que les fauteurs de troubles aient été raccompagnés ». Euh, sur le site de Nice-Matin les archives sont payantes … désolé
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26 novembre 2004 : Vincent Trupiano, le schizo Du 24 novembre au 04 décembre 2004 à Antibes.Le mois denier, je suis allé voir Didier Bénureau (mais si vous savez, chanson pour Moralès). Il ouvrait le 27ème Bœuf Théâtre, le festival d’humour d’Antibes. Bénureau était impeccable et de toute façon je l’adore mais c’est toujours exactement le même spectacle. Il le joue depuis combien de temps déjà ? En réalité, la vraie surprise était la première partie : Vincent Trupiano. Sketchs très drôles, une vraie personnalité : la salle était conquise. Comme pour toutes les découvertes du festival, le public devait donner une note à la sortie en laissant son adresse. Et devinez quoi ? Vincent a remporté le prix du public !
Et voilà-t-y pas qu’il y a une semaine, je reçois une invitation pour son spectacle Le Schizo à Antibes. Pour une fois que je gagne un truc, que je me dis, j’y vais. Alors j’y suis allé. Et la soirée a tenu toutes ses promesses. A part un sketch un peu moins réussi (le tueur à gages de SF), que du bon. Vincent présente une galerie de personnages un peu ou très déjantés : on retiendra celui qui a rencontré Dieu (« Longue barbe, yeux bleus, cheveux gras, pas de doute c’était Jésus Christ ») ou celui qui est tombé des deux tours jumelles le 11 septembre avant de faire Fear Factor (ne pas rater l’imitation du chef des cafards!). Mais en ne citant que ces sketchs, en notant quelques accents à la Elie Kakou ou en saluant l’abattage que Vincent réalise pour faire participer la salle (cf. l’horoscope), on en oublierait l’essentiel. Vincent Trupiano réalise dans son spectacle plusieurs numéros « muets » (certains diraient de mime) qui le rendent unique. J’ai adoré le quatuor de jazz où le violoniste façon Grappelli part dans un rythme que les autres ont du mal à suivre. Il faut voir aussi l’auto-stoppeur sur fond de reggae où les dialogues des personnages sont « interprétés » par les instruments de la bande son. Remarquablement original et drôle.
Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Didier Bénureau sur Au bon sketch : un site assez complet Vincent Trupiano : un dossier de presse sur Passion Théâtre Théâtre de la marguerite : le site présente notammant le Boeuf Théâtre (lire la définition de Vincent Roca), la Scène-sur-Mer et son programme … de 2003 ? Place Nationale, Vieil Antibes, 1er étage du restaurant La Cascade Renseignements et réservation 04 93 34 11 21
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| 26 octobre 2004 : -M- est vraiment parti !
Le coup d’envoi a été donné à Nice le 15 octobre. Et j’y étais ! Déjà 10 jours et l’impression que c’était hier. J’y suis allé en tant que non-spécialiste et j’ai découvert une personnalité extraordinaire : -M- mêle humour, poésie, énergie et sensualité dans un style unique. Fans ou simples débutants, précipitez-vous, la tournée ne fait que commencer !
D’abord, c’est Matthieu qui nous accueille pour présenter Sébastien Martel qui chante son propre répertoire en première partie. Puis, une fois coiffé et habillé, Matthieu revient métamorphosé en -M- avec Sébastien à la guitare, Cyril Atef (batterie) et Vincent Ségal (violoncelle électrique notamment), les deux membres du groupe Bumcello ainsi que Shalom (basse, percus, claviers etc.) -M- fait participer le public tant qu’il peut pour lui demander un instant de silence (gâché par les « casseurs de poésie ») ou pour le faire monter sur scène : telle jeune fille au pull rose pour danser sur « Onde Sensuelle » (la bise, la bise !), une dizaine sur « Non, je ne connais pas l’Afrique » (mais qui ne danse pas dans la salle ?), deux « Machistadors » ou enfin un chanteur-guitariste sur « Gimmick », invité pour un bœuf et qui joue une de ses compos, accompagné par le groupe.
Mais comment oublier que -M- est guitariste? Les musiciens arrivent par un cœur qui se révèle être la rosace d’une guitare rose puis des guitares roses viennent danser sur scène (si, si, je vous assure), tandis que -M- teste la guitare volante ou la guitare molle, enchaînant les sauts acrobatiques ou jouant un solo avec les dents … Mais où s’arrêtera-t-il ? Peut-être dans votre ville : vérifiez ses dates de tournée. Eric_M (catégorie Concerts-Spectacles) Liens Qui de nous 2 : le site officiel de -M- ; retrouvez-y les photos ci-dessus. le site officiel de Bumcello : Bum & Cello ; à tester : le site interactif. M connexion, M sur Fabnet : sites de fans Le dossier de Chorus : j’ai dévoré le numéro 48 de la revue Chorus consacré à -M-. Sur le site, vous trouverez une toute petite présentation de la bio et de l’interview très complets : il ne vous reste qu’à commander ce numéro ! Extrait de l’entretien avec Philippe Richard à propos de la scène : « On joue tous un jeu, très complice. Je joue la rock star et eux le public hystérique. C’est un peu comme un jeu de rôle (…) Je crois que lors des concerts les gens se mettent dans un état d’esprit qui permet de croire à l’improbable. Parce que mon spectacle, c’est un amas de choses improbables (…) Mais ça fonctionne. » (lien ajouté le 04/11/04)
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Vous êtes à Cannes, face au Palais des Festivals. Vous montez les marches, pas celles qui mènent au Grand Auditorium mais celles qui montent jusqu’à la terrasse, sur l’un des toits du bâtiment. Vous arrivez face à un DJ qui préfigure la deuxième partie de soirée, quand l’endroit deviendra « Le Palais », le night club qui monte à Cannes. En vous retournant, vous avez une vue superbe sur toute la baie de Cannes, la Croisette et ses palaces. Continuez vers le fond de l’esplanade, laissez le bar à votre droite et vous découvrez la scène : vous y êtes! Pour sa sixième année, le Festival Pantiero commence à prendre une belle ampleur. Revendiquant de plus en plus sa spécificité électro, il a en fait attiré ma curiosité en programmant Herman Düne, le fameux duo franco-suédois de I wish that I could see you soon. Evitant l’électro pur et dur, j’ai donc choisi de demander mon accréditation pour les deux premiers soirs, le jeudi 16 août orienté rock et le vendredi 17 réservé au hip hop.
J’ai débuté par l’interview de
Le lendemain, j’ai choisi 
Alors que je ne l’avais fait que pour Clarika, j’ai décidé d’attendre Tété en fin de concert. Heureusement que je n’attendais pas seul car il est ressorti une heure plus tard! Je l’ai alors découvert tout timide. Tandis que sur scène il plaisantait sur son « pool sexuel » de chansons destiné à ce que certains vacanciers puissent « pécho » à la fin de la soirée, il nous apprend l’avoir écourté quand il a réalisé qu’il y avait des enfants! J’ai maintenant les trois albums et mon billet dédicacés 😉 Merci Monsieur Tété!
Heureusement, 


Dans sa chanson Le monologue Shakespearien, Vincent Delerm fait dire au public d’Avignon : « C’est pas mal joué mais faut aimer Beckett ». La vision que chacun a du théâtre de Beckett est en effet pleine d’a priori et son oeuvre est finalement mal connue. En quelques mots, je ne pourrais donc que faire appel à votre curiosité pour vous inciter à venir nous voir à Nice à partir de vendredi prochain. Dans un spectacle d’environ une heure, nous interprèterons le texte Sans (1969) que nous avons travaillé avec le metteur en scène
L’adresse:











Le nouvel album de Vincent Delerm, Les piqûres d’araignée, est sorti en septembre dernier. A cette occasion, j’avais évoqué l’excellente campagne de pub partagée avec Renaud (













Vous avez remarqué que je suis plutôt resté discret pendant les fêtes. C’est qu’ayant été honteusement gâté à mon anniversaire et à Noël, je ne voulais pas vous dégoûter :p Je vous reparlerai sûrement des livres et des disques mais je devais évoquer l’indispensable
Côté lectures, j’aurais dû chroniquer
Côté Internet, j’ai lâchement brisé deux chaînes dont la chaîne des chansons transmise par
Côté humour, j’aurais dû vous parler de
Côté musique, j’étais sensé vous donner la suite de l’interview de Goldman dans
Côté films, j’ai évoqué
Enfin côté concerts, je vous ai parlé en 2006 de ceux de Jamie Cullum (lire
Commençons par la première partie. Elle s’appelle Perle et vient des Antilles. Elle navigue entre zouk et RnB en passant par un titre reggae en anglais qui rappelle beaucoup Ayo (dommage que ce soit le seul où la voix est un peu limite). Elle est accompagnée par deux musiciens/choristes, Yann à la guitare et Fred à la batterie et percus qui se débrouillent pas mal. Elle aura du mal à se différencier des autres avec des textes comme « Emmène-moi avec toi, je veux te garder près de moi » ou « Aime-moi plus fort, embrasse-moi encore ». Est-ce pour cela qu’elle a choisi de débuter le concert assise sur le fauteuil en osier d’Emmanuelle? Mais la petite équipe dégage une énergie sympathique qui a séduit le public. Certains ne se sont d’ailleurs pas fait prier pour aller danser un petit zouk sur scène. La petite Perle ne demande donc qu’à éclore.




La tournée Menteur s’est achevée le vendredi 29 septembre à Cannes. Dans le Grand Auditorium du Palais des Festivals, face aux rangées de fauteuils rouges confortables, on aurait pu croire que Cali allait être plus sage. Mais pas du tout : à courir, chanter, courir, jouer de la guitare, courir, se jeter par terre, hurler, courir, il a fini en sueur, comme d’habitude. Il a même réussi à se faire porter par le public entre les rangées jusqu’aux balcons. Grâce à un magnétisme incroyable (immanquable au 3ème rang!), Cali arrive à transmettre toute cette énergie au public pour qu’il donne tout. D’ailleurs, à la fin de la première chanson tout le monde était déjà debout … si l’on excepte le vieux couple qui, juste derrière moi, comptait bien profiter de son abonnement! On comprend les groupes d’habitués qui suivent la tournée et que Cali n’a pas manqué de saluer à plusieurs reprises.
Mais n’oublions la première partie, excellente. Da Silva, petit et chauve, se recroqueville sur sa guitare acoustique et la serre entre ses bras comme un enfant. Mais c’est la rage de l’adolescence qui le tient encore et il nous balance ses mots et ses notes dépouillés en pleine gueule comme en plein cœur. Ses 3 acolytes jonglent entre la basse, le piano et le violon notamment, tandis que le public, immédiatement séduit, remplace la batterie de ses mains. J’ai du coup acheté son album Décembre en été qui nous fait entrer dans un univers plus intimiste fait de petites histoires. Mais des chansons comme Rien n’a vraiment changé ou La saison prennent une dimension incroyable sur scène. Un concert de Da Silva ne doit pas se manquer 😉 Allez je vous mets deux titres dans la 
L’âge des 4 compères était incontournable avant le concert: ils ont combien, 60, 70 ans? En fait, seul le batteur Charlie Watts atteint 65 ans. Keith Richards, 62 ans, a toujours le riff tranchant mais, la tête tranchée, il a réchappé de tout avec quelques traces. Le batteur Bill Wyman est désormais remplacé par un black plutôt discret. J’avais oublié qu’il avait quitté le groupe en 1993. Le quatrième rescapé est aussi le plus jeune, 59 ans : Ron Wood a remplacé Mick Taylor à la guitare il y a plus de 30 ans et pourtant personne n’arrive encore à se souvenir de lui. Quant à Mick Jagger, il a atteint les 63. A cet âge est-il encore décent de chanter « I can’t get no satisfaction »? Si j’en crois mon copain, cela signifie qu’il n’arrive pas à jouir parce qu’il est trop … stone! Sex, drug & rock’n’roll 😉 En même temps, l’âge venant, sa préoccupation peut redevenir d’actualité … Pourtant, Mick est le seul qui ne fait pas son âge. Fidèle à sa réputation, il traverse l’immense scène de long en large, se déshabillant, se rhabillant, ne cessant de bouger les bras ou de danser, tout en gardant une voix impeccable, extraordinaire. Il m’a fallu le voir pour le croire : dès qu’il quitte l’écran géant, il est tellement magnétique que même de très loin, il attire le regard et on ne suit que lui! Parlant en français, mais laissant des blancs entre les premiers titres, il se dit ravi de revenir alors qu’ils n’avaient pas joué à Nice depuis … 1982! Puis, probablement provocateur, il salue les marseillais présents au concert mais aussi les lyonnais et même … les italiens! lol Mais, je n’oublie pas la musique.
Accompagnés d’un clavier, de choristes, et de cuivres, les Stones jouent les blues les plus tortueux en entremêlant les guitares aux limites de la justesse et alternent avec quelques ballades impeccables dont le tout dernier Streets Of Love. Mais ils ne sont jamais aussi efficaces qu’en se lançant dans un rock puissant qui emporte tout. Ils enchaînent ainsi des titres peu connus ou des reprises comme ce titre de Ray Charles où on découvre la voix puissante de la choriste, jusqu’au moment où Mick laisse le micro à Keith. Plus que jamais en équilibre sur le fil de la mélodie, Keith s’en sort difficilement. Heureusement, comme on le sentait, les vieux malins avaient gardé leurs tubes pour nous les servir en rafale. La décharge commence sur Start me up au moment où une partie de la scène se détache et transporte les 5 compères au milieu de la pelouse! Alors qu’une langue géante saluera leur retour, ils enchaînent Honky Tonk Woman, Paint it black, Miss You et autre Sympathy for the devil reconnu sur son intro au congas jusqu’au moins connu mais efficace Brown Sugar.
Personne ne doute d’un rappel mais les cris sont là : les Stones reviennent pour deux chansons en terminant sur un Satisfaction version longue pour lequel les gradins sont enfin réellement tous debout en train de danser. Mais est-ce vraiment fini? Les lumières ne se rallument pas et ils n’ont pas joué Angie. Du coup, après quelques minutes, quand éclatent les derniers feux d’artifice, on croit en entendre l’intro. Mais c’est juste la musique d’ambiance qui sonne la fin de la récré. Non, ils ne joueront pas Angie. Tant pis, on se contentera du reste!
Commençons par le début : pour ceux qui n’auraient pas suivi, j’ai obtenu une accréditation Presse afin de réaliser des interviews pour le site Sincever.com. Avec ce Pass, j’ai donc pu entrer librement dans l’enceinte du festival sans faire la queue et j’avais accès au village Presse où nous attendaient buffet et boissons fraîches. Je dois dire qu’on s’habitue rapidement à un tel traitement! Mais il ne faut pas rêver: il existe une multitude de badges et le mien n’ouvrait pas toutes les portes, loin s’en faut! Ainsi, le village Presse jouxte le village Artiste (
Autre étonnement, on était souvent peu nombreux à ces interviews (parfois j’étais seul ou en duo) et la plupart des journalistes posaient peu ou pas de questions. C’était notamment le cas pour Toto dont les membres devaient souvent relancer l’entrevue! Mais peu d’interviewers semblaient vraiment à l’aise en anglais. Or, sur 9 interviews, j’ai rencontré 8 artistes ou groupes américains! Jehro, le seul français, chantait … en anglais. Les services de communication américains sont-ils plus efficaces? En tout cas, entre son rhume et l’annulation de son mini-concert de l’après-midi, je n’ai pas pu rencontrer Anaïs mais à la rentrée, l’interview devrait se faire!
Enfin, j’ai entièrement découvert l’after du festival! Après les concerts, tout le monde se retrouve à l’hôtel 
























En première partie, Lizz Wright rentre sur scène presque timidement, accompagnée de deux guitaristes, un contrebassiste et un percussionniste. Elle commence par une belle reprise de Old Man de Neil Young puis, sur la chanson suivante, une chose étrange se produit : je l’entends avec la voix de Maurane! Et sur celle d’après, avec celle de Tanita Tikaram (rappelez-vous Twist in my sobriety)! Mais quid du style musical? L’ensemble est très acoustique, parfois dépouillé mais pas seulement comme en témoigne sa belle reprise de Nina Simone, commencée presque a capella et finie en pleine puissance. Finalement, celle qui a chanté Billie Holiday et qu’on présente comme chanteuse de soul, navigue parfois jusqu’au blues, au funk voire à la pop pour ne pas dire variété : « je parie que vous ne saviez pas quoi attendre de moi, n’est-ce pas? » déclare-t-elle avec malice ; « moi-même, souvent, je ne sais pas quoi attendre de moi ».


Il faut bien l’avouer, je suis allé à ce concert en ne connaissant de Tracy Chapman que deux ou trois chansons. Mais en 1h50, elle a su s’imposer : sans première partie, elle a commencé à 21h15 (au lieu de 21h), les gens arrivant pourtant encore jusqu’à 21h30! A la guitare (acoustique le plus souvent), elle était simplement accompagnée d’un guitariste (parfois au piano), d’une choriste aux claviers (et à l’accordéon) et d’un batteur. Dès le début du concert, elle nous explique d’une voix enrouée qu’elle parlera peu car à cause d’un rhume. Pourtant qui aurait pu le deviner tant le chant était parfait?
Le concert se déroule tranquillement, sur une base folk-rock et quelques effets de guitare plus planants. Je me suis parfois senti exclu vu le nombre de fans qui reconnaissaient les titres dès les premières notes! Mais il faut saluer l’art de Tracy sur les reprises de classiques comme l’étonnant House of the rising sun (oui, oui, Les portes du pénitencier) entièrement réinventé. Malgré une bonne part de chansons d’amour, j’ai regretté de ne pas comprendre les paroles. L’une de ses anciennes chansons, a-t-elle par exemple expliqué, a été écrite au temps d’un président américain dont elle pensait que ça ne pourrait être pire. En fait, ça a été pire mais il y a une bonne nouvelle, le président actuel ne pourra plus se représenter!
Puis d’un coup, 6 chansons avant la fin, le concert prend une autre dimension : pour America, chanson de son dernier album, Tracy s’entoure de deux gros tambours et commence à chanter en s’accompagnant seulement de ces percussions. L’énergie soudain dégagée est immense et emporte tout le public. Pour ne rien laisser retomber, le titre est judicieusement enchaîné avec l’incontournable Talkin’ bout a revolution puis un blues et un rock endiablés. Sur les rappels enfin, deux slows à pleurer, dont Stand by me, éclairé par les briquets. En haut des gradins de la Pinède, surplombant toute la baie de Cannes illuminée, difficile de ne pas penser à son amour. Tracy Chapman nous quitte en ayant fait chavirer les coeurs.




Née à la Renaissance, la Commedia dell’Arte a porté la comédie populaire sur la scène du théâtre. Empruntant les masques du Carnaval, elle s’est d’abord articulée autour d’improvisations avant de devenir plus écrite (avec Carlo Goldoni par exemple) puis d’inspirer des auteurs comme Molière. Parmi les personnages célèbres de la Commedia, qui ne connaît Arlequin, le valet malin?
Première surprise, Clapton se contente pendant plusieurs titres de plaquer les accords avant de jouer les riffs puis les solos. Il débute par Pretending, que j’avais seulement sur une vieille cassette avant d’enchaîner logiquement sur So Tired, le premier titre du dernier album. Mais d’une manière étonnante, Clapton en joue seulement 3 titres dont le blues Lost And Found co-écrit par Doyle. Dommage, le groupe avait tout pour refléter la couleur de cet album dont plusieurs titres sont sympas. En plus, j’avais bien révisé 😉 Le titre Back Home, quant à lui, ouvre la section acoustique : les musiciens s’assoient façon Unplugged (eh mais je vois plus Clapton!) et nous rejouent notamment
Mais, s’il y a eu plusieurs titres que je ne connaissais pas (dont un que Clapton annonce comme des Dominos et qu’il chante avec Doyle, plus un blues imparable), le concert fait la part belle aux classiques : comme prévu, I Shot The Sheriff enflamme le jeune public et leurs cônes parfumés ; quant à Wonderful Tonight, j’en ai enfin compris la fin : Clapton trop bourré (ou trop défoncé?) passe les clés de voiture à sa femme pour qu’elle l’aide à rentrer se coucher! Bien sûr, le concert culmine quand le groupe joue enfin Cocaine et se lance dans Layla, version électrique : les trois guitares sont là pour transcender le sublime final au piano qui, après un instant de silence, se termine dans un énorme coup de batterie, achevant nos tympans déjà malmenés. Le public exulte, le groupe sort et, après quelques minutes de cris, revient jouer Crossroads … puis s’en va. Je m’attendais encore à une demi-heure de concert mais ma montre indique 22h30 pile : je n’ai pas vu passer les 2 heures. Clapton nous avait prévenus, il est fatigué et nous aussi. Alors on quitte la salle, les oreilles en sang et le coeur en joie. On a vu Eric Clapton!


























Les premiers à monter sur scène ont été
Ouvrant les deux premières parties, 
Mais la reine de la soirée, c’était 







Direction l’Afrique pour débuter. Le Congo-Rwandais
En attendant le grand final, Téo Saavedra, programmateur du festival, vient remercier tous ceux avec qui il a collaboré et se félicite d’avoir été classé par la presse (en l’occurrence Nice-Matin) 1er festival de la côte. Au niveau prix et accueil, rien à dire effectivement. Quant à la programmation, de plus en plus attrayante, elle m’a attiré 3 fois dans l’été 🙂 Le tirage au sort ayant offert à une habitante de Vence un voyage à Cuba pour 2, le reste de la foule s’offre à présent un séjour de 2 heures au son des 













Ceux de son dernier album, par exemple. Mis en mots par Carla Bruni (Bertignac avait réalisé l’album de la miss), « Je joue » ou « Les frôleuses » entre autres donnent un brin de douceur qui ne dépareille pas dans le répertoire. Et les fans les chantent déjà. Mais les classiques de Bertignac feront toujours mouche. Cendrillon, tout d’abord, avec sa nouvelle fin, indispensable depuis 1997. Mais ce soir-là, elle partait aussi sur du reggae, dans une très bonne version. « Ces idées-là » m’a toujours donné des frissons : Bertignac la joue à la guitare acoustique puis change de guitare. Mais le public continuant seul les « Oh oh oh », il reprend pour un solo final avec les choeurs du public. Magique. Parmi les classiques, il faut aussi citer « Vas-y guitare » qui donne toujours lieu à un solo de feu. Détail amusant, le premier couplet, à propos de « la meilleure fiancée du pays », est raccourci sur scène et surtout est passé de « elle faisait bander tous mes amis » à « la plus jolie de toutes mes amies ». Mais Bertignac sur scène, c’est toujours le plaisir de la reprise. En rappel, il revient sur « Hey Jude » et continue sur les Stones (Jumping Jack Flash) ou les Who selon l’inspiration du jour. Le but est que tout le monde s’amuse : les musiciens se donnent à fond et le public chante, saute et danse. De toute façon, « le rock, y’a que ça qu’on sait faire ».



Mais là où on aime le plus Zazie sur scène, c’est quand elle nous parle. Et hier à Juan, elle semblait vraiment en forme, manquant plusieurs fois tomber dans le fou rire. Elle a commencé par nous féliciter pour notre déco, pour nos « faux pins qui font vachement vrais » et notre « budget ciel » impressionnant. Elle nous a aussi chambré sur nos tongues ou sur le « pastagas ». En rappel, certains techniciens sont d’ailleurs arrivés en tenue de plage et arrosaient tout le monde avec un pistolet à eau. Mais Zazie a reconnu qu’on savait vraiment mettre l’ambiance 😉 Présentant les musiciens en nous faisant répéter « Oh la vache », elle a avoué face aux noms de code des claviers de Jean-
Pierre Pilot qu’elle oubliait tout. Et effectivement, quelques plantages de texte rattrapés avec humour ont cédé la place au trafiquage délibéré de paroles. Le summum a été atteint sur Larsen. Philippe Paradis et Nicolas Fiszman (bassiste qui a joué avec Maurane) étaient aux guitares acoustiques et se pensaient désaccordés. Gardant la mélodie intacte, Zazie a alors complètement changé les paroles, passant de « Désolée pour nos guitares désaccordées » à « Tu seras viré demain » pour Fiszman. Un grand moment de délire lol Mais malgré de très beaux passages, une chanson inédite, une version acoustique puis a capella en rappel, je n’ai pas eu droit réellement au moment que j’attendais sans savoir ce qu’il serait. Le concert était-il finalement trop court ? Ou bien Clarika avait-elle joué la reine pour mon coeur ? Joker !

























« Tous fous, tout flamme » titrait la soirée de mercredi. « Tous fous », certainement pour un observateur venu directement d’il y a 10 ans ou plus. Le NJF s’est ouvert a des musiques beaucoup plus large que le jazz traditionnel et c’est tant mieux. « Tout flamme » pour la chaleur, l’énergie, certainement aussi et j’en ai pris plein les yeux. Après avoir suivi l’excellente prestation d’
Mais le plat de résistance, attendu par tous, c’était la toute jeune
Biréli Lagrène ne vous fera pas un discours sur scène. Il est là pour jouer. A presque 40 ans, ce jeune guitariste « gypsy » s’est fait une réputation mondiale grâce à son étonnante vélocité (ça veut dire qu’il est très rapide 😉 John Mc Laughlin, qui n’est pas le premier venu, l’a même qualifié de « guitar phenomenon ». Passant d’une guitare électrique jazz à une guitare folk cordes acier, Biréli Lagrène est effectivement impressionnant de technique, très bien accompagné par un contrebassiste, un guitariste rythmique très bon et un saxophoniste (surtout au sax soprano) qui joue la plupart des thèmes et qui se défend très bien aussi. Mais j’ai préféré les titres où Lagrène arrive à légèrement calmer le débit de ses notes pour rester totalement mélodique et en même temps très rapide. Et là, comme moi, le public était conquis.
Dee Dee Bridgewater, c’est un tout autre style, c’est l’exubérance, l’humour, la complicité avec le public. Ceux qui l’ont déjà vue connaissent d’ailleurs certains de ses « numéros » : parler en anglais (elle est américaine) mais avec l’accent français (elle est mariée à un français) – lundi elle l’a fait pendant presque tout le spectacle ; ou bien imiter Billie Holiday qu’elle a interprété sur les planches pendant 2 ans (à Juan, c’était sur My Man). Pourtant, Dee Dee continue de garder une fraîcheur incroyable : encore rajeunie, elle chante, danse, plaisante et se lance même sur Girl Talk dans un « freestyle » parlé/chanté racontant l’histoire d’une jeune fille qui part en boîte avec ses copines et ramène chez elle l’homme qui deviendra le père de ses enfants. Mais Dee Dee a deux amours. Son mari Jean-Marie l’a enfin convaincu 
C’est la première fois que je me rendais aux Nuits du Sud : la scène est montée en plein village, sur la place principale limitée par des palissades, où on peut suivre les concerts sur une estrade en bois face à la scène, sur une des chaises autour ou bien à la terrasse de l’un des cafés et restos qui entourent la place 🙂 D’autant que la scène est encadrée par deux écrans géants qui retransmettent le concert grâce à au moins 6 caméras. Une ambiance particulière très sympa.
En première partie hier soir, David Murray y déroulait son jazz contemporain basé sur la musique des ses deux percussionnistes guadeloupéens, le Gwo-ka qui tient à la fois du zouk et de la musique cubaine ou vire au reggae après avoir exploré le « tambour à bouche » (percussions vocales). David Murray au saxophone fait preuve de sa grande technicité, aimant à atteindre les notes les plus aiguës, rejoint par quelques choeurs ou laissant place aux autres solistes, notamment le guitariste qui a terminé par des solos dignes de Santana. Mais des titres trop longs, harmoniquement ardus et pas toujours dansants ne m’ont pas vraiment convaincus.
Heureusement, Noa était là. Elle jouait dans sa version complète le spectacle que j’avais vu il y a deux ans aux arènes de Cimiez juste après un mini concert FNAC très court mais très intense sur une des plages de Nice. Noa est toujours accompagnée de ses fidèles musiciens Gil Dor à la guitare, co-compositeur et arrangeur de toujours et Zohar Fresco aux percussions avec en plus un quartette de cordes italien, le
Quartet Solis. J’avais la première fois été déçu de ne pas retrouver les titres de son 2ème album Calling que j’adore, le spectacle étant en grande partie constitué de titres en hébreu tirés notamment de son premier album ou de chansons de son dernier disque. Je n’avais cette fois que le positif à apprécier et, comme un vin qui se bonifie avec le temps, j’en ai trouvé les arômes encore plus éclatants. Gil Dor est
toujours aussi bon. Pour les techniciens, sachez qu’il est l’un des rares guitaristes au monde qui, tenant son médiator entre le pouce et l’index, utilise les trois autres doigts de la main droite, auriculaire compris, pour les parties arpégées. Pour les non techniciens : c’est très difficile ! Quant Zohar Fresco, il est toujours aussi impressionnant. On se demande d’ailleurs comment il pourrait être meilleur.
Noa est de plus en plus belle. Arrivant dans une robe ouverte sur le côté et tombant à peine sur ses bottes, elle revient plus tard avec une robe blanche très habillée. Elle atteint toujours ces notes si pures qu’on se demande encore si elles sont réelles. Alors qu’elle chantait beaucoup les yeux fermés à Cimiez, elle n’a cessé hier soir de regarder le public, de sourire ou même de danser. Il me semble qu’elle devient meilleure aux percussions et que son français s’améliore : elle ne s’est quasiment pas exprimée en anglais. On lui pardonne d’appeler ses musiciens un « quartette d’arcs » 😉 Annonçant un thème traditionnel yéménite traduit partiellement en anglais et précédé d’une vieille chanson napolitaine, elle célèbre « l’amitié et la tolérance qui ne se font que par la musique » avant de partir au son de Shalom (signifiant à la fois « Peace Goodbye Hello ») laissant pour quelques mesures la place à Salam. Encore une fois, Noa m’a ému aux larmes et ce ne sera pas la dernière.
Hier soir, c’était soirée blues à Jazz à Juan. En première partie, Ana Popovic, jeune yougoslave, était révélation Jazz à Juan 2004. Son batteur et son bassiste commencent sans elle puis le bassiste l’annonce « à l’américaine », racontant qu’elle a été nominée aux « USA », « the one and only Ana Popovic ». Premier moment de surprise, c’est Lorie qui arrive sur scène : cheveux blonds longs et ondulés, allure grande et fine, petit haut blanc sophistiqué et jean retroussé aux chevilles sur des chaussures à talon blanches. Mais non, on s’aperçoit vite de son erreur car contrairement à Lorie, Ana joue de la guitare électrique, tout en énergie, la main gauche rapide mais solidement appuyée sur le manche. Et elle chante aussi, d’une voix plutôt grave mais pas rauque, en balançant quand il le faut ses cheveux en arrière. Du blues tendance rock tout en énergie et très sympathique.
Mais le plus étonnant restait à venir. Lucky Peterson est depuis 5 ou 6 ans un habitué de Juan et pourtant je ne l’avais encore jamais vu. Mais sa réputation le précédait. Premier titre funk, d’une énergie incroyable. Les musiciens commencent un à un, le batteur en premier puis le bassiste qu’on sent de suite exceptionnel, le guitariste, très bon aussi et très varié puis Lucky Peterson, tout de blanc vêtu, qui s’installe à l’orgue pour chanter. Le morceau vous frappe en plein dedans et Peterson y ajoute une dimension supplémentaire. Il ne se défait jamais d’un énorme sourire, s’amuse avec ses musiciens (notamment par de nombreux Shhhhh …) et les dirige à la James Brown (« To the bridge » : on passe au pont). En effet, Peterson est capable de casser d’un instant à l’autre le rythme de son jeu mais pas une fois ses 3 acolytes ne l’ont manqué.
Mais c’est avec le public que Lucky Peterson s’amuse le plus. En connexion directe avec lui, il ne le lâche pas un instant. Dernière l’orgue ou le piano, il l’interpelle mais se sent encore trop loin. Alors passe à son cou une guitare sans fil munie d’une sangle à franges énormes dont il est très fier, s’approche de la scène, fait quelques pas dans l’escalier puis finit par descendre parmi les chaises du parterre de la pinède. Et le numéro
commence : il monte sur une des chaises vides, s’asseoit dessus ou carrément sur les genoux d’une jeune femme du public, faisant « siffler » sa guitare d’admiration ou encore grimpant au mur pour se retrouver au plus près du public des gradins, demandant à un spectateur de le retenir par la ceinture. Mon voisin de droite ne cessait de répéter ; « C’est Fernandel, c’est Fernandel ».
Tout cela en effet ne serait qu’un show inutile si Lucky Peterson n’était pas un musicien exceptionnel. Impressionnant de virtuosité à l’orgue, il semble découvrir en improvisation les notes qu’il joue en même temps que nous. Traversé par la musique, il réussit à nous l’envoyer, avec ses musiciens de très haut niveau, directement à l’intérieur, provoquant une irrépressible envie de se lever et de bouger en rythme avec lui. Et quand, pour le rappel, il revient seul à l’orgue pour une ballade soul aux accents de Ray Charles, sous le ciel noir de Juan-Les-Pins troué par la lune, le vibrato de l’orgue trouvant écho dans le roulis des vagues sur la plage en contrebas, l’instant est de la pure magie. Enfin, les musiciens reviennent et Lucky invite Ana pour un dernier medley de standards blues. « Lucky » Peterson ? Non, hier soir sur la pinède, c’est nous qui étions chanceux 🙂

Ecrite
La
La première partie est assurée par un OVNI nommé Nosfell. Drôle de dégaine, accent et musique inclassables, Nosfell nous raconte les légendes d’une contrée imaginaire où un sage se fait chasser du village pour avoir appris la musique aux enfants. Seul à la guitare, il utilise la technique pour superposer les sons : d’abord les percussions qu’il réalise avec la bouche puis des boucles rajoutées à la guitare ou des choeurs. 
– Christophe, t’as pas mis la cravate, ce soir ?
Puis deux hommes arrivent bruyamment dans la salle, appelons-les « le père » et « le fils ». Ils prétendent ne pas retrouver leur place. Miossec joue les ouvreuses, les laisse s’installer dans l’allée :
Plus tard, « le père », trop content de voir Miossec :
Du 24 novembre au 04 décembre 2004 à Antibes.
En réalité, la vraie surprise était la première partie : Vincent Trupiano. Sketchs très drôles, une vraie personnalité : la salle était conquise. Comme pour toutes les découvertes du festival, le public devait donner une note à la sortie en laissant son adresse. Et devinez quoi ? Vincent a remporté le prix du public !
Bref, il faut aller voir Vincent Trupiano . Il est du 24 novembre au 04 décembre 2004 à Antibes au café-théâtre la Scène-sur-Mer du mercredi au samedi à 21 h. (ouf!) Il y remplace au pied lever Karine Lyachenko partie jouer « Sexes, magouilles et culture générale » la pièce de Laurent Baffie. Et si vous n’habitez pas la côte d’Azur, je vous souhaite de croiser la route de ce schizo … comme on aimerait en voir plus souvent (c’est Baffie qui écrit mes textes)

-M- est dans son labo et prend des risques mais il se sort de tout, notamment grâce à son sens de la répartie. Il en faut face aux fans trop collants ou au premier Machistador qui, à peine sur scène, baisse son pantalon : « là, tu as commencé très fort, le macho top niveau, celui qui montre son cul directement ».