01 juillet 2007 : Fête du Cinéma, mon classement

Comme l’an dernier, voici mes impressions sur les 12 films que j’ai vus durant les 3 jours en commençant par ceux que j’ai le moins aimés. En toute subjectivité.

Très bien merciTrès bien merci d’Emmanuelle Cuau avec Sandrine Kiberlain

Le type même de « film français » qu’on caricature. Le héros entre dans un cycle infernal en s’entêtant dans sa bonne foi puis finit par découvrir qu’il est parfois plus utile de mentir. En hésitant entre drame social (sans le pathos) et comédie (les répétitions d’entretien en anglais, très drôles), le film ne trouve pas son style et m’a laissé très très circonspect.

Je vais bien ne t'en fais pasJe vais bien ne t’en fais pas de Philippe Lioret avec Mélanie Laurent

Malgré un buzz très positif, je n’ai pas réussi à l’apprécier vraiment. Points positifs : la musique, qui culmine avec U-Turn d’Aaron, et les acteurs, Mélanie Laurent qui joue Lili, Julien Boisselier toujours aussi sensible et craquant avec ses airs de chien battu ainsi que l’excellent Kad Merad. Mais malgré une histoire bien menée, j’ai ressenti comme un manque de rythme qui m’a empêché de me sentir transporté.

Les chansons d'amourLes chansons d’amour de Christophe Honoré avec Louis Garrel

J’ai été déçu peut-être parce que j’en attendais trop, d’autant qu’On connaît la chanson est un de mes films préférés. Les acteurs sont parfaits et l’histoire très originale, malheureusement j’en connaissais déjà une bonne partie. De plus, Alex Beaupain me semble écrire toujours la même chanson et le film aurait sans doute eu une force suffisante sans les passages musicaux.

ZodiacZodiac (V.O.) de David Fincher avec Jake Gyllenhaal, Mark Ruffalo

Racontant à nouveau l’histoire d’un tueur en série, le réalisateur de Seven signe un film dont on ne décroche pas un instant mais très différent. D’abord tout est tiré de faits réels qui ont d’ailleurs inspiré L’inspecteur Harry. Ensuite, le film est basé sur une enquête et la tension ne vient que vers la fin en culminant avec la scène de la cave, absolument angoissante. Mais elle retombe un peu et on reste un peu sur sa faim au moment de la conclusion.

Ocean's 13Ocean’s 13 de Steven Soderbergh avec George Clooney, Brad Pitt

Premier de la série de que je voie au cinéma, le troisième volet permet de passer une bonne soirée. J’ai aimé le côté rétro assumé, dans l’image comme dans la musique et le fait de retrouver les acteurs, surtout Brad Pitt (pour son physique) et Matt Damon. Mais Julia Roberts m’a beaucoup manqué et Al Pacino en fait des tonnes. Enfin, le scénario se simplifie de plus en plus mais il y a encore des choses que je ne comprends pas! Ca m’énerve 😉

Et toi t'es sur qui ?Et toi t’es sur qui ? Lola Doillon avec Lucie Desclozeaux, Gaël Tavares

Une très bonne surprise. Lola Doillon aborde les premières fois d’une petite bande d’ados avec beaucoup de piquant, des développements inattendus et une troupe de jeunes acteurs absolument formidables. Sa principale réussite est sans doute d’arriver, sur un thème éternel, à vraiment parler des jeunes d’aujourd’hui. On sourit, on rit, on est ému. Je conseille.

FaussaireFaussaire (V.O.) de Lasse Hallström avec Richard Gere, Marcia Gay Harden

Très bon film dont l’intérêt ne faiblit pas. Richard Gere, excellent dans tous les registres, fait un abattage incroyable de bout en bout. Quant à l’histoire, elle réserve sa part de rebondissements et de mystères. Autre film basé sur des
faits réels, il doit cependant plaire d’autant plus si on connaît la légende du milliardaire Howard Hughes … ce qui n’était pas mon cas!

The QueenThe Queen (V.O.) de Stephen Frears avec Helen Mirren, Michael Sheen

Un petit bijou. Grâce à un couple d’acteurs extraordinaire, on découvre le quotidien de la reine au moment de l’investiture de Tony Blair. La reconstitution est terriblement minutieuse et le tout est très intelligent. Un bémol: l’histoire se concentre autour de la semaine qui a suivi la mort de Diana et j’avoue n’avoir aucun souvenir de l’attitude de la couronne à ce moment-là.

Shrek le TroisièmeShrek le Troisième de Chris Miller (III), Raman Hui avec Alain Chabat

J’avais adoré le premier et surtout le deuxième, je ne pouvais pas rater celui-là. J’ai surtout apprécié comment le film tourne en dérision les princesses, particulièrement Blanche-Neige. Le détournement du mythe du roi Arthur paraît presque trop sage quand on adore comme moi l’excellent Kaamelott 🙂 Par contre j’ai été très déçu que les bébés Shrek ne naissent qu’à la fin du film! Dire qu’il faudra attendre 2010 pour la suite!

J'veux pas que tu t'en aillesJ’veux pas que tu t’en ailles de Bernard Jeanjean avec Richard Berry

Une très très bonne surprise. Le film est excellent : très bons acteurs, Richard Berry en tête mais aussi Julien Boisselier (voir plus haut), très bons dialogues et histoire très bien menée. Il s’agit d’une comédie très drôle sur les rapports amoureux, qui arrive à détourner de manière très astucieuse les schémas classiques. A ne pas manquer.

Blood Diamond Blood Diamond (V.O.) de Edward Zwick avec Leonardo DiCaprio

Avec toute l’efficacité d’un film d’Hollywood qui ne laisse pas un instant de répit, Blood Diamond réussit à nous faire comprendre certains mécanismes du trafic de diamants en Afrique. Montrant la guerre civile en Sierra Leone, il nous fait pénétrer aussi au coeur de la tragédie des enfants soldats. Avec sa part de violence et d’humanisme, Blood Diamond est un film qui marque.

La vie des autresLa vie des autres (V.O) de Florian Henckel von Donnersmarck

Malgré tout le bien que j’en avais entendu, malgré l’Oscar 2007 du meilleur film étranger, je n’aurais jamais pensé que je le classerais en tout premier. Et pourtant, La vie des autres, film allemand qui se passe au temps de la RDA, bouscule les préjugés : l’image est moderne, le rythme à 100 lieues d’un Derrick et même la V.O. ne gêne pas. Avec une subtilité extraordinaire, Ulrich Mühe campe un officier de la STASI pris dans une histoire qui surprend en permanence. Totalement atypique, totalement enthousiasmant!

Eric_M (catégorie Films-Séries)

Liens

Cliquez sur les titres des films pour accéder aux sites officiels ou, à défaut, leur fiche AlloCiné

La Fête du Cinéma 2007, le site officiel

 



01 janvier 2007 : L’année nous veille

La plupart d’entre nous ont veillé cette nuit pour l’attendre. Que l’année 2007 veille sur nous et apporte à chacun bonheur et santé.

Je ferai court sur les voeux de bonne année. Je vous souhaite évidemment le meilleur pour 2007. Qui dit nouvelle année dit nouveauté : le site s’offre donc un lifting assez léger (avez-vous remarqué les changements?) Le plus visible est l’intégration des players Radio Blog aux pages audio comme sur la page d’accueil suivant le principe du profil Myspace. Mais qui dit changement d’année dit aussi inévitable bilan. Et quand je vois l’étendue des posts auxquels vous avez échappé en 2006, je me dis que non, décidément, je ne pouvais pas commencer 2007 sans vous en parler!

Lumix - PanasonicVous avez remarqué que je suis plutôt resté discret pendant les fêtes. C’est qu’ayant été honteusement gâté à mon anniversaire et à Noël, je ne voulais pas vous dégoûter :p Je vous reparlerai sûrement des livres et des disques mais je devais évoquer l’indispensable Universal FM Transmitter de Kensington, pour écouter son mp3 sur son autoradio, ainsi que le superbe appareil photo bridge Lumix de Panasonic 🙂 Vous jugerez à mes prochaines photos de vacances 😉

Le chant des sables - Brigitte AubertCôté lectures, j’aurais dû chroniquer Le chant des sables, très bon suspense de Brigitte Aubert, avec des mystères archéologiques comme on les aime et des passages trépidants à la Indiana Jones même si la fin part un peu trop dans le surnaturel. J’aurais pu parler du dernier Blake et Mortimer, Les sarcophages du 6e continent, par Yves Sente et André Juillard. Bien dans l’esprit de E.P. Jacobs, le dessin reste un peu rigide et les dialogues un peu bavards mais les auteurs font une plongée très intéressante dans la jeunesse de Mortimer, inventant notamment sa rencontre avec Blake.

Clarika - tee shirt non officielCôté Internet, j’ai lâchement brisé deux chaînes dont la chaîne des chansons transmise par Matthieu (honte sur moi, ma descendance sera maudite jusqu’à la 15ème génération). J’avais pourtant imaginé que la « chanson pour chialer dans sa bière » devait être Amsterdam de Brel parce qu’on y pisse comme je pleure. Bref. J’ai aussi omis de vous dire que mon ordi était habité par Clarika (certains devaient s’en douter). J’ai en fait remplacé les sons Windows par des extraits de Clarika 😉 Toutes les explications ici. Sans oublier les 7 vidéos de Clarika que j’ai mises en ligne sur Dailymotion dont la dernière hier!

Franck Dubosc - RomantiqueCôté humour, j’aurais dû vous parler de Franck Dubosc, excellent sur scène, improvisant de manière jubilatoire. Attention public, si tu montes sur scène avec lui, tu pourrais le regretter, comme la fille du stop qui jouait au ralenti et le jeune à capuche qu’il n’a pas loupés 🙂 Dans un autre style, Roland Magdane propose un spectacle terriblement bien écrit, avec quelques délires surréalistes (comme le régime de cure) à hurler de rire!

Chorus n°54Côté musique, j’étais sensé vous donner la suite de l’interview de Goldman dans Chorus (voir le début ici). De cette interview très fouillée, je retiens ceci: Entre gris clair et gris foncé, disque préféré des fans, est celui que JJG aime le moins car « fait de raccrocs, de reprises », avec « trop de titres » et des « chansons rapides » dont il n’est pas satisfait même si « les chansons lentes, elles, ne sont pas mal »! Rouge est le premier album que JJG a fait pour lui: « jusque-là, j’avais essayé de faire des chansons qui plaisaient aux gens (…) pas qu’à moi, c’est ce que je veux dire ». Puis « la scène a pris une telle place dans ma vie que je ne pense pas qu’elle puisse en sortir définitivement ». A quand le retour?

L'Etrange Noël de Mr JackCôté films, j’ai évoqué L’Etrange Noël de Mr Jack à l’occasion des Noces funèbres de Tim Burton (voir ici). Noël venant de passer, j’ai fabriqué grâce au DVD une Radio Blog de 13 titres de l’Etrange Noël. Vous pouvez donc écouter la quasi totalité des chansons de Danny Elfman superbement adaptées en français par Philippe Videcoq, jusqu’au générique de fin. Voici mon cadeau, d’autant plus précieux que le disque en français n’existe plus! Offrez-vous ce pur moment de poésie

en cliquant ici
🙂

Jamie Cullum - Catching TalesEnfin côté concerts, je vous ai parlé en 2006 de ceux de Jamie Cullum (lire ici), d’Anaïs (lire ici), de Jehro (lire ici) ou encore de Corneille (lire ici) mais pas de leurs disques. Et si, au lieu d’un long discours, je vous offrais 8 chansons pour commencer l’année? Alors j’ajoute à la Radio Blog Disques: Get your way et Mind trick de Jamie Cullum (Catching Tales – 2005); Même si la vie c’pas du foie gras et Christina d’Anaïs (The Cheap Show – 2005); Everything et Continuando de Jehro (Jehro – 2005) ; Seul au monde et Qu’est-ce que tu te fais de Corneille (versions acoustiques – Parce qu’on vient de Loin – 2003). A écouter

en cliquant ici.
Au fait, bonne année 😉

Eric_M (toutes catégories)

Liens

Cliquez sur les noms en gras ci-dessus, vous avez de quoi faire!

 

Blog interactif ! gris (01h54 02/01/07) Goldman ? le type qui se prétendait de gauche et qui va

 

 



09 décembre 2006 : Babel Casino Royale? Ne le dis à personne!

En quelques semaines, je viens de voir trois très bons films. Il est normal que je vous en touche deux mots. Ou trois.

Ne le dis à personneNe le dis à personne de Guillaume Canet avec François Cluzet

Un film aussi bon que sa réputation, au rythme soutenu, moins personnel que le précédent, sans être standardisé et très bien joué. Je m’attendais quand même à une atmosphère plus mystérieuse et j’ai trouvé que l’histoire était révélée un peu vite … alors que 2 heures s’étaient déjà écoulées! Quant à la musique de -M-, il m’a fallu le générique pour en découvrir l’auteur.

Casino RoyaleCasino Royale de Martin Campbell avec Daniel Craig, Eva Green

Très content de mon premier James Bond au cinéma: évacuant la girl-potiche et le côté BD des précédents, ce volet privilégie le réalisme sans sacrifier le second degré. Pour preuve, la poursuite « free run » du début extrêmement réussie. Et je n’ai pas résisté au torse de Craig ni à ses yeux quand il fixe Caterina Murino en lui proposant de la raccompagner. Tu es libre, James?

BabelBabel de Alejandro González Inárritu avec Brad Pitt

Vu en VO, comme son titre l’indique, le nouveau film du réalisateur de 21 grammes a reçu le prix de la mise en scène à Cannes. Fascinant par son découpage entremêlant Etats-Unis, Mexique, Maroc et Japon ou alternant bouffonnerie et drame, il m’a séduit aussi par le traitement très réussi du son, par moments saisissant. Tous les acteurs sont extraordinaires et le message du film est profond mais pas désespéré. A ne pas manquer.

Eric_M (catégorie Films-Séries)

Liens

Cliquez sur les titres des films pour accéder aux sites officiels

AlloCiné, pour tout savoir sur les films

Téléthon pour faire un don en ligne. Un petit coucou à tous les élèves de mon collège qui se sont investis pour cette journée, en particulier ceux de la chorale que j’ai accompagnés à la guitare ce matin 😉

 



02 juillet 2006 : Fête du Cinéma, mon bilan

Voici quelques commentaires sur les 12 (!) films que j’ai vus en commençant par les films que j’ai le moins appréciés. En toute subjectivité.

De battre mon coeur s'est arrêtéDe battre mon coeur s’est arrêté de Jacques Audiard avec Romain Duris

Le seul film pour lequel j’avais mal calculé les horaires : arrivé avec 20 minutes de retard, je n’ai jamais pu rentrer dans l’histoire. En plus, je n’ai toujours pas compris le choix du titre alors que Fingers, celui du film original, me semble parlant. J’étais d’autant plus déçu que j’avais trouvé Un héros très discret et Sur mes lèvres extraordinaires. Dommage.

La colline a des yeuxLa colline a des yeux de Alexandre Aja

Attention ce film est trop bien fait! Je ne m’attendais pas du tout à voir un film si gore, avec des scènes de violence assez terribles et une tension constante. J’ai passé mon temps à me tordre sur mon siège, incapable de partir tout en ayant souvent envie de détourner le regard. Je ne vais jamais voir ce genre de film au cinéma. Maintenant, je sais pourquoi! « Papa » brrr …

X-Men, l'affrontement finalX-Men, l’affrontement final de Brett Ratner avec Halle Berry

Plutôt fan des deux premiers volets, que je n’avais pas vus au cinéma, j’étais sensible à la thématique traitée : la différence et les discriminations. Le thème de ce volet (peut-on guérir de ce qu’on est?) est plutôt bien traité au début mais il est oublié en cours de route. Surtout, les effets visuels, bien qu’impeccables, deviennent répétitifs : on fait monter un très gros objet et il retombe lourdement. Comme le film.

CarsCars de John Lasseter

Sympathique mais je reste partagé. D’un côté, le graphisme est absolument exceptionnel : les décors paraissent filmés, les scènes de courses sont impressionnantes et les voitures combinent les aspects mécanique et humain d’une manière étonnamment réussie. De l’autre, l’histoire est prévisible et pleine de bons sentiments et surtout, le film est trop long.

La maison du bonheurLa maison du bonheur de Dany Boon avec Michèle Laroque, Daniel Prévost

Bien mieux que ce que j’en attendais. Je savais que j’allais être stressé des déboires de travaux par ailleurs si bien traités dans Travaux, on sait quand ça commence : de la peinture sur le « parquet Louis XV », ça ne m’amuse pas lol Mais heureusement, le film n’est pas axé là-dessus. Le tout est très drôle et très bien joué. Je le conseille.

Paris je t'aimeParis je t’aime, film collectif avec Fanny Ardant, Juliette Binoche

Choisi au dernier moment à la place de Changement d’adresse, j’ai beaucoup aimé. Plus que 18 courts-métrages alignés, c’est un grand film où les petites histoires reflètent la diversité des destins. Outre le plaisir de voir des acteurs comme Nick Nolte, Bob Hoskins ou Natalie Portman dans une production française, j’ai adoré l’aveugle de Tom Tykwer, à la source du projet (écriture et montage parfaits), le mini-thriller d’Oliver Schmitz ou, sortant du lot, les vampires de Vincenzo Natali et les mimes de Sylvain Chomet (Les Triplettes de Belleville) avec Yolande Moreau. Et puis j’ai un gros faible pour le métro des frères Coen mettant en scène leur acteur fétiche avec beaucoup d’humour.

VolverVolver (V.O.) de Pedro Almodóvar avec Penélope Cruz, Carmen Maura

Très beau film, original, drôle et profond, à l’image d’Almodóvar mais plus sage peut-être que d’habitude. Les secrets se laissent deviner peu à peu et je suis d’ailleurs assez agacé par la nécessité d’une explication finale qui me semble devenir une habitude chez Almodóvar. Mais le tout est très malin et les actrices sont formidables.

PoséidonPoséidon de Wolfgang Petersen avec Kurt Russel

Petit bonus casé mardi matin. Tout commence sur un paquebot entièrement en images de synthèse avec un hall en images de synthèse. Mais construire ces décors aurait été inutile car très rapidement, tout va se retrouver sens dessus dessous. A partir de là, pas de temps mort, des effets spéciaux hallucinants, des comédiens formidables (dont Mia Maestro, la Nadia d’Alias) et un vrai suspense car, dans le petit groupe, tous ne s’en sortiront pas.

Enfermés dehorsEnfermés dehors d’Albert Dupontel avec Yolande Moreau

Un gros coup de coeur! Dès le début, le film est très drôle, très inventif avec un rythme trépidant et des gags visuels surprenants : le qualificatif qu’on emploie généralement est « déjanté » 🙂 Dupontel nous emmène dans un univers hors normes tout en nous parlant de la vraie vie et des vrais gens. Le film subit vers le milieu une baisse de régime mais quel plaisir!

Je vous trouve très beauJe vous trouve très beau d’Isabelle Mergault avec Michel Blanc

A prononcer avec l’accent roumain 😉 Tout est très drôle (« C’est qui qui est mort? ») avec beaucoup de tendresse. Les acteurs sont vraiment parfaits : Michel Blanc en bourru au grand coeur, la jeune Medeea Marinescu à l’aise dans tous les registres et Benoît Turjman en jeune muet très attachant. Sans tomber dans le pathos, Mergault nous fait verser la larmichette et j’aime ça.

Inside ManInside Man (V.O.) de Spike Lee avec Denzel Washington

Une vraie surprise : avec son rythme tranquille (mais pas lent), le film retient l’attention sans temps mort et dévoile petit à petit une construction implacable. L’interrogatoire des témoins cache d’ailleurs un petit côté Usual suspects. Les acteurs sont tous très bons de Jodie Foster à Clive Owen qui dégage une présence incroyable même masqué. A ne pas rater en DVD.

Comme t'y es belleComme t’y es belle de Lisa Azuelos avec Michèle Laroque, Aure Atika, Valérie Benguigui

J’ai a-do-ré. C’est drôle de bout en bout, très bien écrit et les acteurs, surtout les actrices, sont formidables. Plusieurs passages sans dialogues s’articulent autour de chansons : très réussis, ils donnent au film un ton personnel et une profondeur nécessaire pour nous plonger au coeur de toutes ces histoires d’amour. S’il se joue encore chez vous, courez-y!

Eric_M (catégorie Films-Séries)

Liens

Cliquez sur les titres des films pour accéder aux sites officiels

La Fête du Cinéma 2006, le site officiel

AlloCiné reste ma bible avant et après les films

 



24 juin 2006 : Fête du Cinéma, mon programme

Après mûre réflexion et comparaison approfondie des horaires et de mes disponibilités, voici la sélection des films que je compte aller voir d’ici mardi.

La Fête du Cinéma 2006La Fête du Cinéma commence demain. Je vais enfin pouvoir aller voir les films que j’ai ratés par manque de temps plus quelques nouveautés à peine sorties. Demandez le programme!

Dimanche

Inside Man (V.O.) de Spike Lee

Lundi

La maison du bonheur de Dany Boon

X-Men, l’affrontement final de Brett Ratner

La colline a des yeux de Alexandre Aja

De battre mon coeur s’est arrêté de Jacques Audiard

Je vous trouve très beau d’Isabelle Mergault

Volver (V.O.) de Pedro Almodovar

Mardi

Enfermés dehors d’Abert Dupontel

Comme t’y es belle de Lisa Azuelos

Changement d’adresse d’Emmanuel Mouret

Cars
de John Lasseter

Et vous, vous irez voir quoi?

Eric_M (catégorie Films-Séries)

Liens

La Fête du Cinéma 2006, le site officiel

 



29 avril 2006 : L’Age de glace 2 : ainsi fond, fond, fond

On se demande parfois à quoi servent les enfants. Eh bien entre autres, de prétexte pour pouvoir regarder des dessins animés.

L'âge de glace 2C’est en effet avec ma nièce de 4 ans que je suis allé voir l’Age de Glace 2 hier. Disons-le tout de suite, je n’ai pas vu le 1 donc vous me pardonnerez certains commentaires 😉 C’est sympa d’être entouré d’enfants pour ce genre de films, de voir qu’ils réagissent souvent ensemble (« Mais pourquoi il s’en va tout seul le mammouth? ») ou d’entendre celui qui prévoit la scène suivante. On sent bien que certains ressorts de l’histoire leur échappent et c’est tant mieux si tout n’est pas si simple. Car ce qui frappe surtout, au-delà de la très belle animation, c’est la qualité de l’histoire : d’abord, des animaux confrontés au réchauffement climatique et à la fonte des glaces peuvent être une initiation aux problèmes écologiques actuels. Ensuite, l’enchaînement des scènes est très bien pensé même si on a droit à l’inévitable chanson (pourquoi une seule alors? et en plus tirée d’une vieille comédie musicale paraît-il!) Enfin, les personnages sont vraiment bien étudiés voire étonnants : on découvre une mammouth qui se prend pour un opossum, problème de personnalité peu courant dans les dessins animés! On sent bien que les tout petits ne réalisent pas tout à fait mais j’ai beaucoup aimé la scène où elle retrouve le souvenir de son enfance.

L'âge de glace 2 - ScratEt puis il y a le fil rouge de l’histoire, le fameux écureuil qui se donne tant de mal pour son gland (ça ne vous évoque rien?) : c’est mon personnage préféré et c’est lui qui décroche les meilleurs gags, dans une grande tradition de comique visuel. J’ai d’ailleurs appris qu’il avait eu droit à son propre court-métrage après le premier volet de la série (voir ici). Le double sens du gland est évident en français mais notez qu’en anglais, il est à la recherche de « nuts » (noisettes ou … noix)!

L'âge de glace 2 - ScratMais dans l’ensemble, même si cela peut paraître bizarre, j’ai été plus sensible aux moments d’émotion du film qu’à ses aspects comiques. Bon, autant l’avouer tout de suite, je suis un grand sensible et je pleure facilement au cinéma, particulièrement pour les dessins animés (on ne se moque pas! ouf, ça fait du bien d’en parler lol) Vers la fin du film, j’ai donc versé la petite larmichette. C’est à ce moment que ma nièce me fixe et, désignant ma joue, s’écrie en plein milieu de la salle : « Dis, tonton, pourquoi t’es tout mouillé ici? ». Ca sert à ça aussi les enfants 🙂

Eric_M (catégorie Films-Séries)

Liens

L’Age de glace 2, site officiel en français

L’Age de glace 2 sur Allociné où je conseille la vidéo du making-of : Elie Semoun, Gérard Lanvin, Vincent Cassel et … Dechavanne (d’ailleurs excellents doubleurs car je n’en ai reconnu aucun!) délirent bien sur la « quête du gland »

 

Blog interactif ! thierry (08h21 15/05/06) Eric ta nièce te remercie encore de l’avoir accompagné …

 



24 avril 2006 : Jean-Philippe comment déjà?

Jean-Philippe Smet, plus connu sous le nom de Johnny. Enfin, plus connu dans cette réalité. Mais si jamais …

Jean-PhilippeJean-Philippe est le dernier film de Laurent Tuel. Vous connaissiez? Moi non plus. Pourtant, il a réalisé Un jeu d’enfants qui a eu un certain succès. Par contre qui ne connaît pas Fabrice Luchini? Et surtout Johnny? C’est le point de départ de ce film que j’ai vu vendredi. J’en avais entendu de très bons échos et c’est vrai que le film est très sympathique et réserve quelques francs éclats de rire. Luchini, surtout, dans un rôle de doux dingue, apporte toute son énergie qui ici n’est pas de trop. J’ai beaucoup aimé voir comment son personnage, qui a une énorme collection de Johnny, trouve une collection de bouteilles de bières équivalente absolument ridicule. Cela remet immédiatement à sa place les phénomènes de fans absolus.

Mais si mon copain a beaucoup aimé, j’ai trouvé qu’il me manquait quelque chose. D’abord, Johnny n’arrive pas à me convaincre en tant qu’acteur. Je trouve que rien ne passe à travers ses yeux. Je l’ai trouvé beaucoup plus convainquant un oeil en moins lors de son apparition dans Les Rivières Pourpres 2. Et puis peut-être aurais-je aimé que l’histoire, déjà originale, aille un cran plus loin dans la folie. Malgré une construction très maligne, l’ensemble reste assez sage. Mais, je ne vais pas bouder mon plaisir, j’ai passé un bon moment!

Eric_M (catégorie Films-Séries)

Liens

Jean-Philippe sur Allociné

 



03 novembre 2005 : Alias Saison 4, c’est reparti !

A peine commencée sur M6 et déjà terminée sur Teva, la saison 4 d’Alias réserve comme à l’habitude son lot de surprises et de rebondissements.

Sydney (Jennifer Garner)J’ai déjà vu toute la saison 4 sur Teva mais, si ça n’est pas votre cas, rassurez-vous, je ne vous révèlerai rien. Mais quand même … j’avais été un peu déçu par le début de la saison. Cette idée de reformer une cellule secrète dirigée par Sloane, ça sentait le réchauffé. Et surtout, c’était artificiel. Autant que l’amnésie de 2 ans de Sydney pendant son passage au Covenant, vous me direz? Oui, peut-être. Il n’empêche que, si les premières missions s’enchaînent sans lien apparent, les bons vieux ingrédients réapparaissent peu à peu. Il y aura des complots, du Rambaldi, des révélations sur la vie des protagonistes, des méchants très méchants et inattendus, des coups de théâtre et des retournements de situation (euh, c’est un peu la même chose mais il y en a beaucoup), de l’amour, de la haine … bref, la vie quoi 🙂

Vaughn (Michael Vartan)Oui, je m’emballe un peu mais il y a de quoi. J’ai découvert Alias lors de la deuxième saison seulement mais j’ai été rapidement fasciné par ces histoires façon poupées russes, construites sur plusieurs saisons : un rebondissement en cache toujours un autre. La saison 4, sans en être à ce niveau-là, en retrouve par moments l’esprit. La fin surtout est très spectaculaire. Et puis, il y a ce dernier épisode où l’un des personnages est prêt à faire une révélation énorme au moment où … Je me demande comment on peut résister à voir la suite d’autant que la saison 5 est diffusée aux USA sur abc depuis un mois et que des versions sous-titrées en français circulent déjà sur les réseaux p2p. Bon, pour tout vous dire, moi je n’ai pas résisté 😉 Eh bien le premier épisode de la saison 5 répond déjà à pas mal de questions … mais en laisse aussi en suspens. C’est ça qui a de bien avec Alias : ils arrivent toujours à nous surprendre.

Eric_M (catégorie Films-Séries)

Liens

M6 diffuse l’épisode 3 de la saison 4 ce soir … en deuxième partie de soirée

abc a déjà diffusé 5 épisodes de la saison 5

Alias, le dossier Sydney Bristow est l’un des très nombreux sites sur la série

L’actualité de Ben Affleck et Jennifer Garner :
Jen a quitté Michael pour Ben dont elle est désormais enceinte. Comment ça, ça n’a aucun rapport avec Alias?

 

Blog interactif ! perle de jade (17h36 03/11/05) Et bien j’en suis un peu décue, les histoires sont tjrs …

 



02 novembre 2005 : La Machine à Explorer le Temps à travers 3 époques

Le roman de H.G. Wells évoqué dans ma précédente chronique a donné lieu à 2 adaptations cinématographiques. Regardons comment un même thème a évolué.

Ecrit en 1895, La Machine à Explorer le Temps est le premier récit de voyage dans le temps. En 1960, le roman a été adapté une première fois par Hollywood puis une seconde fois en 2002 par Simon Wells, arrière petit-fils de l’écrivain. Cette dernière version a été diffusée sur France 3 il y a quelques semaines.

La Machine à Explorer le Temps par George PalL’adaptation de 1960 reste assez fidèle au roman de Wells sauf sur quelques points. Tout d’abord, l’Explorateur – nommé George pour l’occasion – parcourt le XXe siècle et ses 2 guerres jusqu’en 1966 où une guerre nucléaire détruit la civilisation. Ensuite, les intentions du héros sont très différentes dans les 2 oeuvres. Le héros de Wells découvre le futur par curiosité scientifique et, une fois sur place, n’a de cesse que de trouver sa machine pour en partir. Le héros du film de Pal, quant à lui, cherche à débarrasser le monde futur de la domination des Morlocks et finit par y revenir définitivement pour l’amour d’une jeune fille. Cette Weena a dans le roman une place toute différente. Il se tisse entre elle et l’Explorateur une « étrange amitié » mais pas de l’amour : « C’était une délicate créature, haute d’environ un mètre vingt (…) Elle était absolument comme une enfant (…) Je n’étais pas venu dans le futur, me disais-je, pour mener à bien un flirt en miniature ». Enfin, Wells exprime dans son roman ses idées « socialistes » : la séparation du monde en deux peuples, les Eloïs et les Morlocks, est pour lui le résultat extrême de l’exploitation de la classe laborieuse par la classe possédante, jusqu’au déclin. Pour le cinéma de 1960, tout s’expliquait par les différentes formes de survie des humains après la catastrophe nucléaire. Une préoccupation qui témoigne bien de l’époque.

La Machine à Explorer le Temps par Simon WellsLe film de 2002 rajoute ses propres développements à l’histoire et s’inspire plus du film de 1960 que du livre (Philby le meilleur ami, la mode qui défile sur le mannequin d’une vitrine, un arrêt pendant la catastrophe qui détruit la civilisation …). Dans le film de Simon Wells, le héros se nomme Alexander Hartdegen et vit à New York (!) Il construit sa Machine afin de remonter dans le passé pour sauver sa fiancée de la mort. Sans succès. Afin de comprendre pourquoi il ne peut changer le passé, il se lance dans le futur et se retrouve chez les Eloïs. Ceux-ci ne sont plus les hippies blonds des années 60 mais de superbes métis vivant à flanc de falaise. Le héros tombe amoureux et décide de les sauver. Pour cela il se confronte à l’Uber-Morlock incarné par Jeremy Irons et détruit sa machine avant de s’installer définitivement avec eux. Dans cette version, la chute de l’humanité est due à un progrès forcené qui, détruisant la Lune, finit par ravager la Terre. Encore un point de vue ancré dans l’époque. Cependant, certains éléments du ce monde (divisions en castes au rôle précis et contrôle par télépathie) font penser au futur imaginé par Barjavel dans Le Voyageur Imprudent (voir la précédente chronique).

Si la première partie du film de 2002 est plutôt bien imaginée, le film m’a déçu pour une raison précise. Il semble conçu comme un film d’action mais la scène d’attaque par les Morlocks m’a peu convaincu notamment car elle se déroule … de jour! Toute l’atmosphère du roman faite de clair-obscur, d’angoisse du noir et de mystère s’évapore. De plus, au lieu de prôner la résistance collective, le film a l’air d’exalter l’héroïsme individuel, le tout prenant un ton grandiloquent. Le film de 1960 a un certain charme (disons désuet) mais les hommes costumés en Morlocks sont si peu crédibles qu’il est impossible d’avoir peur. Seul le roman de Wells a gardé, 110 après, tout son pouvoir de fascination.

Eric_M (catégories Films-Séries & Lectures)

Liens

Ma précédente chronique sur les romans de Wells et Barjavel

La Machine à explorer le Temps de George Pal sur AlloCiné

Time Machine (2002), le site officiel

Gary Westfahl fait une chronique complète de cette adaptation … en anglais

Isaac Asimov,

Harlan Ellison (auteur, scénariste de Star Trek) et Andrew Lloyd Webber (compositeur de comédies musicales) sont cités dans Time Machine à propos du voyage dans le temps, chaque version mettant en scène un musée désaffecté.



28 octobre 2005 : Les Noces Funèbres pas si joyeuses que ça

Dans son dernier film, Tim Burton est toujours aussi poétique. Mais je m’attendais sans doute à autre chose.

L'Etrange Noël de M. JackAu départ, il y avait L’Etrange Noël de M. Jack. Réalisé en 1993 d’après une nouvelle écrite par Tim Burton, l’Etrange Noël était un petit bijou de l’animation image par image. Jouant sur des mythes typiquement américains, l’idée était d’inverser les rôles en laissant les morts, traditionnellement organisateurs d’Halloween, s’occuper de Noël. On imagine la révolution! Rajoutez là-dessus une histoire d’amour, un savant fou et des chansons géniales signées Danny Elfman et vous obtenez une fresque haute en couleurs, éblouissante, magique, inoubliable.

Les Noces FunèbresAvec les Noces Funèbres, tout semblait réuni pour suivre le même chemin : Tim Burton (à la co-réalisation cette fois), Danny Elfman à la musique, une ambiance et des personnages similaires, un héros incarné par Tom Cruise … Et pourtant! En fait, les 2 films sont très différents. Tout d’abord Les Noces ne sont pas une comédie musicale comme pouvait l’être l’Etrange Noël : les chansons y sont présentes mais rares. De plus, les Noces arrivent en deuxième et ne renouvellent pas les thèmes : les morts sont joyeux, fêtards, le monde des morts plus vivant que celui des vivants mais il reste une impression de déjà-vu et en moins flamboyant. Enfin, même s’il s’agit toujours d’animation image par image, tout est si parfait, y compris le voile de mariée qui flotte au vent qu’on a l’impression d’une animation par ordinateur. Le charme tendrement artisanal n’est plus là. Reste une belle histoire, quelques moments drôles et surtout une fin si poétique qu’elle est certainement la meilleure justification du film.

Eric_M (catégorie Films-Séries)

Liens

Les Noces Funèbres (Corpse Bride) : le site officiel en français. En anglais, vous découvrirez la voix si douce de Johnny Depp

Les Noces Funèbres sur AlloCiné avec anecdotes de tournage

L’Etrange Noël de M. Jack : un site très complet

Le DVD Edition Spéciale est à moins de 10 € sur fnac.com. J’ai craqué 😉

Charlie et la Chocolaterie est l’avant-dernier film de Tim Burton. Les plus : un univers baroque délirant, un Johnny Depp extrêmement inventif, une scène très émouvante avant la fin. Les moins : un conte pour enfant trop moralisateur, des chansons de Danny Elfman pas extraordinaires

Big Fish, son film précédent, était mon coup de coeur de l’an dernier. J’écrivais en juillet 2004 que c’était « désormais mon film préféré de Tim Burton (Beetlejuice, Batman, Edward Aux Mains d’Argent, Sleepy Hollow, …) : intelligent et poétique, puissant et émouvant : un chef d’œuvre ! »

Wallace and Gromit : je sais que je vous en ai déjà parlé mais juste après Corpse Bride je suis allé (re)voir The Curse of the Were-Rabbit (cette fois en VO) et c’est toujours aussi bien. 1h20 de pur bonheur, courez-y!

 



19 octobre 2005 : Wallace et Gromit nous font frémir … de plaisir

« Le Mystère du Lapin-Garou » est le premier long métrage de Wallace et Gromit. Comme prévu, c’est un régal.

WallaceQui ne connaît pas Wallace et Gromit? Ah, j’en vois 2 qui lèvent la main au fond. Bon alors en deux mots, ceux sont des personnages en pâte à modeler qui ont vécu les aventures les plus farfelues dans des courts-métrages d’animation. Je les ai connus à partir de leur 2ème film Le Mauvais pantalon (The Wrong Trowsers) avec les mécanismes inventés par Wallace et un certain pingouin très réussi. Si leur première aventure … dans la lune (Une grande excursion) n’était pas très palpitante, l’excellent Rasé de près (A close shave) démontrait la virtuosité de leur créateur -on dit plutôt génial créateur- Nick Park. Bardé d’oscars, Nick Park s’était ensuite lancé dans une course de volailles bien avant qu’on ne les fuie en courant. Vous ne connaissez pas Chicken Run non plus? Vous aviez qui comme prof l’an dernier?

Lady TottingtonWallace et Gromit, eux, n’avaient pas encore leur long-métrage. Il a fallu 5 ans : comme tout est fait à la main, décors et déplacements des personnages compris, un manipulateur seul obtient en moyenne 5 secondes de film au bout d’une semaine. Finalement, voici devant vos yeux émerveillés le premier film d’horreur végétarien lol Rien que le sous-titre donne une idée de l’esprit décalé du film. On guette ainsi les références à ce genre cinématographiques (Frankenstein, King-Kong, Jurassic Park …), on suit l’histoire pleine d’humour, on savoure les répliques typiquement anglaises, on est ébloui de la maestria des scènes d’action.

GromitEt on se régale des personnages. L’un des ingrédients des films de Nick Park est la caractère totalement atypique des ses personnages. A la fois très typés, parfois presque jusqu’à la caricature, ils gardent un brin de folie qui les rend uniques. Quant aux animaux, ils ont toujours un aspect et une personnalité que j’adore. Il y a eu le pingouin, les moutons et désormais les lapins : ils sont trognons et j’ai un gros faible pour un certain Hutch (John dans la version française je crois) qui est excellent de bout en bout. Je ne vous en dis pas plus sur lui, il faut le voir. D’ailleurs, n’ayant vu que la version française (très bien à part peut-être la voix de Wallace), je retourne au ciné pour la V.O. Comment les 2 du fond? Vous n’avez vu aucune des deux versions ? Alors, vous attendez quoi? Le cours est terminé 😉

Eric_M (catégorie Films-Séries)

Liens


Le site du film en français

WandG, le site du film en anglais, bien plus complet

Wallace and Gromit, le site en anglais avec tous leurs films

Aardman Animations : le studio qui a créé Wallace et Gromit

Site de fan bien sympathique en français

 

Blog interactif ! Kapalski (17h55 19/10/05) J’aimerais bien le voir…

 

 



15 juillet 2005 : La Guerre des Mondes : l’image et les mots

Ayant vu lundi le dernier Spielberg, j’ai eu envie de relire le roman de H.G. Wells que j’avais lu quand j’étais petit. Impressions comparées.

La guerre des mondes par SpielbergPrenons les choses dans l’ordre et commençons par mes impressions « à chaud » sur le film. Tout d’abord, c’est un film très spectaculaire, assez sanglant et, pour moi, finalement très noir. En effet, le film montre bien l’impuissance des hommes face à des envahisseurs qui les dépassent. En bon américain, un des héros du film s’étonne d’ailleurs à un moment : « La plus grande puissance du monde anéantie en quelques heures! ». C’est pour moi le point central du film, la résonance avec la situation géopolitique est criante. Ici, le « héros » joué par Tom Cruise fait ce qu’il peut dans une situation extraordinaire. N’attendez pas d’acte héroïque final à la Independance Day : dans la chaos général, c’est toute la petitesse des bassesses humaines qui ressort comme en témoigne cette scène marquante où les héros se font prendre leur voiture.

La guerre des mondes par Byron Askin (1953)En cela, le film me semblait conforme à l’idée que j’avais gardée du roman de Wells. Je n’avais que de vagues souvenirs de l’adaptation américaine des années 50, sinon des trucages assez sommaires qui la rendaient peu excitante. Du livre, il me restait plutôt une sensation. Dans le roman, en effet, les envahisseurs arrivaient à bord de cylindres qui s’enfonçaient dans le sol (dans le film, leurs machines sont assez bizarrement placées dans le sol depuis … on ne saura jamais combien de temps). Je me rappelle très bien qu’enfant j’imaginais ce que je ferais si un de ces cylindres tombait dans la pelouse qui se trouvait derrière mon immeuble et si je devais me réfugier dans les caves.

La guerre des mondes par H.G. WellsTombant par hasard sur le livre judicieusement placé en évidence sur les rayons de la FNAC, je ne résistai donc pas à l’acheter. Première évidence : le roman situant l’action en 1898, le film de Spielberg en est donc une transcription à l’époque actuelle. Mais surtout, les personnages principaux ne sont pas ceux du livre qui est raconté par un romancier marié et sans enfants. Néanmoins, on retrouve assez fidèlement les tripodes, leur « Rayon Ardent » et leur façon de se nourrir même si la représentation par Spielberg des extraterrestres me semble plus proche de celle d’Alien que de Wells. La scène la plus ressemblante au livre est celle de l’enfermement dans une maison proche des aliens (le personnage joué par Tim Robbins semblant inspiré à la fois du vicaire et de l’artilleur). Enfin, si la scène de la voiture ne s’y trouve pas telle qu’elle, elle retrace bien l’ambiance que décrit Wells quand son frère se trouve en possession d’une voiture à cheval au milieu de la foule.

La machine à explorer le temps (H.G. Wells)Mais ce qui m’a frappé le plus, c’est l’excitation avec laquelle j’ai lu ce livre. Alors que j’étais un gros lecteur dans ma jeunesse (notamment de science-fiction), j’ai peu à peu perdu le temps de lire des romans. Au risque de dire une banalité, j’ai redécouvert à quel point le roman (comparé au cinéma) ouvrait l’imaginaire : sans images et particulièrement s’il est écrit à la première personne, un livre permet une identification immédiate avec les personnages. En quelques secondes, on est dans l’histoire. C’est cette vieille sensation que j’ai retrouvée … enfin! Du coup, je vais me jeter rapidement sur les autres Wells : La machine à explorer le temps, d’abord, dont j’ai gardé un souvenir très fort et qui reste un de mes livres préférés mais aussi L’île du docteur Moreau et L’homme invisible dont j’ignorais qu’ils étaient de lui aussi. Lecture, me revoici 🙂

Eric_M (catégories Films-Séries & Lectures)

Liens

Le site officiel du film de Spielberg

Un site sur le film de 1953 par Byron Askin

Un article de Commeaucinema … sur la nouvelle édition du roman de Wells chez Folio, celle que j’ai achetée, préfacée par Norman Spinrad : « La guerre des mondes s’est hissée depuis longtemps au rang de ces oeuvres exceptionnellement rares (…) qui ont transcendé leur origine littéraire pour devenir des mythes fondateurs (…) Mais il y a un siècle, H.G. Wells a tiré cette histoire de sa propre imagination »

 



02 juillet 2005 : Fête du cinéma : le bilan

Comme promis, voici mes impressions sur les 7 films que j’ai vus lors de la fête du cinéma. Subjectivité garantie.

Sin CityPour faire simple, je vais vous parler des films dans l’ordre où je les ai vus. Je commence donc par l’excellent Sin City. Robert Rodriguez a choisi de retranscrire l’univers visuel des BD de Frank Miller, créant un scénario à partir de trois d’entre elles : visuellement c’est très réussi, très surprenant et le noir et blanc traversé de couleurs est magnifique. J’étais prévenu, le film est très violent mais on est totalement pris par l’histoire. Tarantino a été invité à tourner la scène où Dwight transporte un mort et croit que celui-ci lui parle. Mais si la violence est comparable à celle de Kill Bill, Sin City s’en différencie par une identité visuelle cohérente très particulière. Bref, j’ai beaucoup aimé.

TravauxLundi, j’ai continué sur ma lancée avec Travaux, on sait quand ça commence de Brigitte Roüan. Le film ne me tentait pas tellement, je ne sentais pas trop Carole Bouquet dans une comédie, la scène inaugurale où elle danse sa plaidoirie m’a vraiment surpris et quand Jean-Pierre Castaldi est apparu, j’ai craint le pire. Et pourtant, comme l’ensemble de la critique, j’ai adoré : le film est très drôle et, contrairement à beaucoup de comédies – en particulier françaises – il ne s’essouffle pas et amuse jusqu’au bout. Le tout sur un fond social décrit sans aucun ton misérabiliste ou donneur de leçon. Un très très bon moment : mon deuxième coup de coeur :))

Batman BeginsJ’ai ensuite vu Batman Begins de Christopher Nolan en VO. Ce film raconte l’enfance de Bruce Wayne puis comment il devient Batman. Grande virtuosité technique dans la réalisation mais, à tout vouloir expliquer (comment Batman construit son costume, sa voiture, pourquoi il aime mettre en scène ses exploits, pourquoi il n’a pas de femme …) le film me semble perdre le mystère et la folie qui faisait le charme des films de Tim Burton (réalisateur des 2 premiers Batman). Par exemple, Gotham City n’a jamais paru aussi réaliste que dans Batman Begins, mais du coup, elle en perd son cachet irréel. Un bon moment quand même.

MadagascarPuis j’ai terminé cette journée de lundi par Madagascar de Eric Darnell et Tom McGrath. Encore une fois, je n’étais pas trop tenté et effectivement, le film commence gentiment mais sans plus à part les pingouins qui sont excellents. Mais à partir du moment où les 4 animaux arrivent sur l’île, rien à dire, pas un temps mort, notamment grâce aux lémuriens très réussis. On reste quand même loin de Shrek des mêmes studios Dreamworks. J’ai dû rater plein de références mais j’ai adoré le clin d’oeil à La Quatrième Dimension : dans un vieil épisode en noir en blanc, les humains reçoivent la visite d’extra-terrestres au front très développé. Cherchant à traduire un livre qu’ils ont laissé, les hommes sont Chat Potté (Shrek 2)rassurés lorsqu’ils trouvent que le titre signifie « How to serve man » (Comment servir l’homme) mais un savant découvre trop tard qu’il s’agit en réalité … d’un livre de cuisine! Autant dire que quand un lémurien brandit le livre « How to serve lemur » dans un grand moment de délire, j’ai adoré. Et puis il y a un lémurien sur lequel j’ai complètement craqué et qui devrait vous rappeler un certain Chat Potté (voir ci-contre). Rien que pour vous voici des images que j’ai tirées d’une des bandes-annonces du film :

Madagascar, le lémurien aux grands yeux Madagascar, le lémurien aux grands yeux Madagascar, le lémurien aux grands yeux Madagascar, le lémurien aux grands yeux

Musica CubanaEnfin mardi, avant que je ne passe du côté obscur de la force, je me suis offert deux petits films. Musica Cubana de German Kral est la suite du célèbre Buena Vista Social Club. Wim Wenders avait filmé les « papys » de la Havane dont Compay Segundo, aujourd’hui décédé. Il a ensuite rencontré les jeunes espoirs de la musique cubaine et décidé de produire ce film. Toutes les parties musicales sont excellentes notamment les sessions d’impros ou les répétitions et l’ensemble est bien plus dynamique que le Social Club. A nouveau, la découverte de la vie à Cuba est intéressante. Je n’aurais pas cru qu’on y utilisait encore des magnétophones à bandes comme dans les premiers missions impossibles 😉 Malheureusement, la Pio Leiva en duorencontre de ces jeunes avec le vétéran Pio Leiva (87 ans) est racontée sous la forme d’une fiction assez mal faite. Mais l’énergie et la bonne humeur l’emportent, notamment grâce à Pio Leiva : quand un des jeunes dit de lui qu’il leur a « légué » un héritage musical qui est la base de leur musique, celui-ci s’écrit vivement « Je ne vous ai rien légué! [stupeur générale] Je ne suis Papapas encore mort! » :)) Bref, un film très sympathique.

Je passerai assez vite sur Papa de Maurice Barthélemy qui est le film qui m’a le moins accroché même si je savais à quoi m’attendre. Le père, joué par Alain Chabat, part en voiture avec son fils et on sent dès le départ un malaise dont la raison sera dévoilée petit à petit. Alain Chabat maîtrise très bien le rôle du père qui essaie de cacher sa douleur derrière des pitreries incessantes qui n’amusent son fils qu’à moitié. Mais le film ne se renouvelle pas suffisamment et, heureusement, ne dure que 1h20 (bonus d’après générique de fin compris).

Star Wars : Episode IIIA cette fête du cinéma de plutôt bon cru finalement, il fallait une fin en en apothéose. Ce fut Star Wars : Episode III – La revanche des Siths de celui qu’on ne présente plus, George Lucas. Le film commence très fort : certains sous-entendus qui traînaient depuis un ou deux épisodes sont rapidement éclaircis et même, dans un des ses cauchemars, Anakin nous révèle le destin qui attend sa dulcinée (en fait, je ne me rappelle pas si ça avait été raconté dans la trilogie originelle). On sait tous ce qui va se passer et pourtant on est scotché à l’histoire comme dans cette scène magnifique où Anakin et Padmé attendent sur le balcon après le départ de maître Windu : aucun dialogue mais aucune longueur tellement la tension est forte. George Lucas fait la preuve dans ce film d’une Star Wars III : Yodamaîtrise dont on avait pu douter, notamment dans la narration, avec de plus en plus d’actions parallèles jusqu’au dénouement final qui en est l’illustration la plus flagrante. Clairement, toute l’oeuvre de Lucas est basée sur la dualité du monde (les deux côtés de la force, la sagesse s’opposant à Star Wars III : Padmél’attachement, l’amour conduisant à la haine …) et cet épisode en est la preuve éclatante. Loin de simplement clore la double trilogie, elle donne au tout, trilogie originelle comprise, une cohérence, une puissance, un souffle qui force l’admiration. Je suis conquis.

Eric_M (catégorie Films-Séries)

Liens

Cliquez sur chacun des films ci-dessus pour accéder aux sites officiels.

AlloCiné reste mon site préféré pour découvrir en un clin d’oeil les critiques d’un film avant d’aller le voir puis en savoir plus après.

Sin City : la page de BD qui a inspiré la séquence d’ouverture du film. Superbe. Euh … c’est en espagnol. Désolé.

Sin City : la fiche Comme au cinéma, très complète sur le tournage du film.

Madagascar : les références. Avant de découvrir ce sujet dans le forum d’AlloCiné, je me demandais bien si je n’étais pas seul à avoir saisi l’allusion à la Quatrième Dimension. Eh bien non. D’autres clins d’oeil à découvrir.

Images de Star Wars : Episode III sur un site norvégien. De belles photos qui complètent bien celles du site officiel.

Store Wars : la guerre des supermarchés fait rage et le côté obscur de l’industrie alimentaire a pris le pouvoir. Qui la combattra ? Un dernier petit lien idiot pour la route : une parodie de Star Wars (en anglais) où les héros sont des légumes 😉

 

Blog interactif ! chris (02h22 18/07/05) Un grand merci pour la simplicité de tes critiques ciné (qui …



26 juin 2005 : Fête du cinéma : ma sélection

Jusqu’à mardi soir, payez votre place de cinéma 2 € grâce au passeport acheté à plein tarif. Ah, vous connaissiez ?

C’est en me réveillant ce matin que j’ai appris que la fête du cinéma débutait aujourd’hui. La promo aurait-elle été moins efficace? Il me restait donc peu de temps pour faire la liste des films que je voulais voir.

La Fête du Cinéma 2005Bref, voici ceux que j’ai sélectionnés :

Sin City de Robert Rodriguez et Frank Miller

Travaux, on sait quand ça commence de Brigitte Roüan

Batman Begins de Christopher Nolan

Papa de Maurice Barthélemy

Star Wars, Episode III de George Lucas

Je ne manquerai pas de vous les commenter 😉 Bonne fête du cinéma 🙂

Eric_M (catégorie Films-Séries)

Liens

Le site officiel : toutes les infos

P.S. du 27 juin : ça y est, j’ai vu Sin City et c’est excellent, tout à fait conforme aux crtitiques que j’avais entendues, violent mais prenant de bout en bout. Plus de détails bientôt. Rien à voir mais je vais peut-être rajouter Madagascar à ma liste …

P.S. du 28 juin : c’est le dernier jour ! Réactions à chaud : Batman Begins, bien sans plus mais Madagascar et surtout Travaux, bien mieux que ce à quoi je m’attendais. Allez, j’en reprends un dernier pour la route : Musica Cubana. Je vous raconterai 😉

 



09 avril 2005 : Avocats et Associés, la mort, la vie, le PACS

France 2 a diffusé hier le premier épisode d’Avocats et Associés tourné après la mort de Victor Garrivier.

Gaëla Le Devehat / Claire

Victor Garrivier / Antoine

Victor Garrivier jouait Antoine Zelder, le patriarche du cabinet d’avocats. Il est décédé le 10 décembre dernier à 73 ans. Il a joué au théâtre, à la télévision beaucoup ou dans une vingtaine de films de cinéma dont Le coup de torchon (Bertrand Tavernier), La gloire de mon père (Yves Robert) ou Pédale Dure (Gabriel Aghion). Et pourtant, les médias se sont fait peu l’écho de sa disparition et je l’ai en fait apprise sur le blog de Pingui.

Frédéric Gorny / Laurent
François-Eric Gendron / Robert Muriel Combeau / Gladys

Laurent et AntoineLes scénaristes ont donc dû intégrer l’absence d’Antoine aux nouveaux épisodes. Ils ont choisi l’accident cardiaque mais, pour l’instant, le personnage est encore à l’hôpital. Est-ce le hasard, il s’agissait du jour du PACS de Laurent, le fils d’Antoine, avec Paul un autre avocat. C’était hautement symbolique puisque après avoir très mal accueilli l’annonce de l’homosexualité de son fils, Antoine avait choisi de l’accepter et soutenait Paul lors des infidélités de Laurent.

Micky Sébastian / MichèleUne nouvelle fois, la série a donc montré le quotidien d’un couple homo, en l’occurrence l’aspect terriblement froid de la signature d’un PACS au tribunal d’instance mais aussi la fête organisée par la famille (ici la compagne d’Antoine) pour pallier l’absence officielle de célébration. Ce fut l’occasion de revoir Michèle (jouée par Micky Sébastian) et la fille de 5 ans qu’elle a eu avec Antoine. Passages lacrymaux à prévoir lors de la disparition de son père.

Eric_M (catégorie Films-Séries)

Liens

Le site officiel, fait par France 2 qui ne signale toujours pas la mort de Victor Garrivier sur sa fiche. La saison 8 continue tous les vendredis à 21h55 sur France 2.

Le site Frédéric Gorny qui dresse sa filmographie télé, photos à l’appui.

La Cité des Artistes : un mini-site sur la série avec interviews qui mériterait plus d’infos sur les dernières saisons.

Inter-Centres LGBT milite depuis 2003 pour la célébration du PACS en mairie. C’est absolument nécessaire pour reconnaître officiellement deux « personnes liées par un PACS » comme un véritable couple.

Blog interactif ! guizmo (16h02 27/05/06) J’adore cette série, elle est géniale! j’ai été très triste …

 

 



03 février 2005 : Espace détente, la pause ciné de Bolloc’h & Solo

Avant le film, il y avait Caméra Café … mais pas que ça. Je suis le couple Bruno Solo et Yvan Le Bolloc’h depuis un moment déjà. Petit historique.

Le Top 50. Pour moi, tout a commencé avec le Top 50. Je le suivais déjà du temps de Marc Toesca car j’étais sûr de pourvoir y voir les clips du moment. En 91, gros changement donc puisque le Top 50 passe aux mains de 2 énergumènes qui s’enferment dans un ascenseur pour jouer des sketchs délirants (notamment à la période Jordy lol) : j’ai adoré immédiatement, le mythe était né ! Il y avait aussi le Top Albums le mercredi avec des invités qui jouaient live en acoustique sur un canapé rouge. Vu l’horaire, j’en ai vu très peu donc doublement mythique !!

Le plein de super. Mais Canal + arrête le Top 50 (ne parlons pas de la tentative de reprise sur France 2 ou des émissions de clips éphémères sur TF1 : du coup, je ne regarde plus de clips). Bolloc’h & Solo enchaînent alors avec un concept bien à eux (c’est rien de le dire) où ils parlaient musique en recevant leurs invités à bord d’une voiture. Notons la participation d’un certain Gus alias Gustave de Kerven qui participe au journal de Jules-Edouard Moustic. Dites donc, maintenant que j’y pense, Gaël Le Forestier n’aurait-il pas piqué le concept pour son Plus vite que la musique sur M6 ? Passons.

On n’est pas couchés. L’émission disparaît à son tour et le couple quitte Canal. Mais TF1 annonce une nouvelle émission pour la deuxième partie de soirée. D’après Bruno Solo, l’émission avait été conçue pour une troisième partie de soirée (d’où le titre) mais TF1 a changé d’idée après avoir été emballée par le pilote. Je m’étais donc bien installé pour la première et le résultat a surpassé mes attentes ! On n’est pas couchés reste l’émission de plateau la plus drôle que j’ai jamais vue : un démarrage en trombe avec Solo qui vient rechercher Le Bolloc’h devenu garagiste depuis leur départ de la télé et des séquences les plus délirantes les unes que les autres. Encore du live et du Gus (sur les toits pour les antennes télé). Le must pour moi : après l’inévitable coupure pub, Solo lance une vraie fausse caméra cachée montrant une engueulade générale des invités censée s’être déroulée pendant la pause… trop fort !

La longue attente. Mais après 10 ans, tout cela reste flou dans mon souvenir. En effet, TF1 a fait la preuve de son parfait cynisme puisque après avoir chanté les louanges de l’émission, la chaîne la reprogramme à l’horaire initialement prévu puis sacrifie le troisième et dernier numéro en le passant après plus d’un mois un jeudi soir très tard me semble-t-il. Trop peu d’audience et trop d’audace pour TF1 qui ne donnera pas sa chance à l’émission. A ce propos, si vous avez gardé une cassette, pensez à moi 😉 Après l’échec de Ca Balance sur France 2, le couple disparaît du petit écran. L’attente fut longue jusqu’à l’arrivée de Caméra Café.

Caméra Café : Quand j’ai su que le duo préparait un programme court de sketchs, j’ai commencé à bouillir d’impatience car c’était là où, pour moi, il excellait. Mais le jour de la première diffusion, c’est la catastrophe ! M6 passe Caméra Café à 20h40 pendant le décrochage régional et donc, aux alentours de Nice, diffuse le « 6 minutes Nice » et pas Caméra Café !! A l’époque, pas de rediffusion (pour M6 c’est un comble!) alors je me connecte sur le forum de la série pour insulter la chaîne (enfin presque), certain de rater un moment unique. Là on me rassure en m’expliquant la préparation d’une intégrale de la semaine diffusée le samedi. Mais j’ai dû attendre plusieurs semaines à me ronger les sangs avant le commencement. La suite ? Vous la connaissez : de petits bijoux de sketchs et un succès mérité ! Et ça faisait 10 ans que j’attendais ça.

Espace détente. Ah oui, il faut quand même que je vous dise un mot du film que je suis allé voir dès hier soir. Il reprend donc les personnages de Caméra Café mais la caméra quitte son axe fixe pour nous montrer le bureau de Jean-Guy, la voiture et la maison de Jean-Claude, la salle de réunion Marcel Amont lol .. et explicite l’activité de l’entreprise qui était volontairement floue dans la série. Le film est sympathique mais moins drôle que beaucoup des sketchs de la série et les dialogues moins savoureux. Le scénario assume bien son côté « caricature sociale » et m’a semblé bien construit. Je n’ai pas aimé tous les gags du film mais le fan de base que je suis y a largement trouvé son compte. A vous de voir.

Eric_M (catégorie Films-Séries)

Liens

La fiche Allociné : critiques, casting, infos sur le tournage avec, dans la catégorie Bandes Annonces, une interview exclusive.

La B.O. du film où Seba, le groupe découvert par Le Bolloc’h, reprend l’Amérique de Joe Dassin. Je n’ai pas trouvé de site sur Seba. Vous en connaissez ?

Caméra Café : le site où j’ai participé à mon premier forum. Nostalgie, quand tu nous tiens

L’adaptation canadienne de Caméra Café : découvrez les Bruno et Jean-Claude locaux, ça peut surprendre ! Mais attention, autant Un gars une fille est inspirée d’un programme canadien, autant Caméra Café est d’origine française, monsieur 😉

En Italie, c’est encore mieux : ne ratez pas Bruno alias Luca !

T’en veux? t’en veux? : le tome 1 de l’adaptation en BD, bien dans l’esprit de la série avec quelques très bons gags ; pour les fans

Le plein de super : une transcription hallucinante de l’émission dont Goldman était l’invité

Blog interactif ! stef (22h19 10/05/06) En espagne c ´est pas mal non plus . la caméra

s´exporte …

 

 


29 octobre 2004 : Avocats et Associés remettent la robe

Sous ses airs tranquilles, Avocats et Associés est une des séries les plus ouvertes de la télé française.

Il y a d’abord les thèmes des affaires traitées par le cabinet : divorce, viol, inceste, drogue, racisme, violence routière, prostitution et j’en passe. Mais, dès le début, j’ai été intrigué par les personnages principaux et je n’ai pas décroché depuis. Le vrai sel de la série, c’est la vie privée de ces avocats. Un exemple ? Le patron, la soixantaine, qui a un enfant avec une collègue de 25 ans plus jeune … ça n’est pas Navarro qui ferait le coup !

 

Le premier personnage étonnant fut Gladys jouée par Muriel Combeau : arriviste, dévorant les hommes à condition que cela serve ses projets, sans scrupule et sans remords. Son histoire est révélée petit à petit : son père battait sa mère et elle l’accusa de l’avoir violée enfant ; on découvrit aussi la femme qui partageait sa vie.

Puis il y eut Laurent alias Frédéric Gorny : une brève aventure (supposée) avec un homme avant de succomber à Gladys, il tombe finalement amoureux de Paul, brillant avocat. Ils s’installent ensemble puis Laurent fait le forcing pour être présenté à la famille de Paul alors que lui-même venait difficilement de se déclarer à son père. Et dès l’affaire réglée, il se lance dans une liaison passionnée avec un de ses clients, producteur télé cynique qui finit par le quitter. Franchement, Laurent est-ce bien raisonnable ?

Mais une nuit, le producteur est assassiné et Laurent pense que Paul pourrait être le coupable. La saison 8 se terminait sur ce suspense. Le premier inédit de vendredi dernier n’a pas encore dissipé les doutes mais Laurent et Paul finissent par se réconcilier et s’embrassent à pleine bouche dans leur voiture devant un policier. Oui, vous êtes bien sur France 2. Bienvenue dans Avocat et Associés, la série la plus homophile (dites « gay-friendly » pour faire chic) de la télé française. Mais c’était avant l’arrivée de Pink TV bien sûr …

Eric_M (catégorie Films-Séries)

Avocats et Associés : tous les vendredis à 21h55 sur France 2

Le site « officiel » : fait par France 2, très complet

La Cité des Artistes : un mini-site sur la série avec interviews

Je n’ai pas trouvé d’autres sites intéressants. Alors les webmasters ? Proposer un site

 

Blog interactif ! le jaco de jaco (22h39 07/05/07) C’est super de parler de Muriel combeau, …

 

 



10 septembre 2004 : Sarah Jessica Parker et Lenny KravitzA gauche, le chanteur guitariste surdoué, célèbre pour sa passion de la mode et ses nombreuses conquêtes. A droite, l’actrice vedette de Sex And The City, célèbre pour sa passion de la mode et son rôle de Carrie Bradshaw, chroniqueuse du sexe. Eh bien, j’ai vu de mes yeux vu Lenny prendre Sarah Jessica par la taille ! Bon, d’accord, c’est dans le dernier spot de pub pour les vêtements Gap, il n’y a peut-être pas de quoi lancer une rumeur. Mais si Carrie « knows good sex », Lenny ne devrait pas être en reste sur le sujet.

Voir le spot

Autre acteur « de télé » à poser pour Gap cette année, Michael Vartan alias Michael Vaughn dans la série Alias. Lui et Jennifer Garner (alias Sydney Bristow) sont officiellement séparés depuis cet été. Or, Jennifer Garner avait déjà posé pour GAP aux côtés de Scott Foley qui était son mari à l’époque (vous suivez j’espère?). L’idylle qui était née sur le tournage a donc pris fin. La prochaine saison d’Alias suivra-t-elle la vie privée de ses deux héros ? La réponse ne sera pas sur les écrans américains avant janvier 2005 ! Non, c’est vrai, il faudra attendre jusque-là ? Trop dur !

Eric_M (catégorie Films-Séries)