Crazy Week !!! A Nice, Cats On Trees et Morcheeba face à la mer

La Crazy Week !!! a fait fort cette année. Le festival d’été rock au Théâtre de Verdure de Nice a ouvert mercredi avec Simple Minds et continue ce soir avec Skip The Use et la reformation de FFF ! Et dimanche, c’est Joe Satriani, légende de la guitare, qui fait la clôture ! Quant à moi, j’ai eu la chance d’assister jeudi soir aux concerts de Cats On Trees et Morcheeba : excellents !

Ninety's Story

Les petits jeunes de Ninety’s Story ont bien assuré pour le début de soirée ! Le trio guitare, batterie, clavier est aussi peu l’aise pour s’exprimer qu’il est abouti techniquement. Je les avais déjà vus en première partie de Puggy et Yodelice et leur prestation est toujours aussi plaisante à suivre. Mais leur rock en anglais parfois expérimental n’est pas trop à mon goût personnel et manque pour moi de mélodie. D’ailleurs, même après la deuxième écoute, il ne me reste toujours aucun titre en tête.

Cats On Trees

Cats On Trees a donné une prestation impeccable. Il s’appelle Yohan, il joue de la batterie. Elle s’appelle Nina, elle chante et joue du piano. Ils sont la « sensation » pop du moment depuis leur tube Sirens Call et squattent, paraît-il, les festivals. La très sympathique Nina a fait l’effort, nous dit-elle, de parler plus que d’habitude. Elle nous a ainsi raconté qu’ils sont allés se baigner juste avant le concert et, qu’oubliant l’heure, ils revenus en courant pour se changer. Et qu’elle est montée sur scène avec ses tongs encore mouillées.

Le choix des titres étaient excellent pour un festival. Ils ont puisé dans leur unique album les chansons les plus efficaces en ajoutant quelques inédits (notamment un dont Nina nous a appris le refrain) et des reprises très réussies comme Mad World de Tears For Fears. Le tout dans un réseau de triangles lumineux hypnotiques. En rappel, ils nous ont même offert leur première chanson en français, très réussie. Un seul bémol : étant deux sur scène, ils ont choisi de jouer par-dessus quelques playbacks pour garder notamment les magnifiques cordes de l’album. Enfin, tout le monde a été surpris qu’ils rejouent Sirens Call pour terminer. Mais quand on aime …

Morcheeba

Morcheeba pour le grand public, c’est d’abord elle : Skye Edwards, une beauté black sensuelle et souriante. Avec sa robe blanche fabriquée par ses soins, très échancrée à l’arrière, elle est aussi magnétique de dos que face au ventilateur posé au pied de son micro. Particulièrement souriante, elle emporte facilement le public. Voyant une petite fille dans les premiers rangs, elle lui passe son téléphone pour lui montrer la photo de son fils qui lui ressemble. Racontant qu’elle aussi est allée se baigner, elle sonde le public et s’étonne que peu se soient baignés dans la journée. Ross lui rappelle alors qu’en semaine, les gens travaillent 😉

Ross Godfrey, c’est le guitariste, excellent. C’est avec son frère Paul aux machines qu’ils ont fondé le groupe. Et avec Skye. Sans elle, sans sa voix, le groupe n’était plus le même. Elle est de retour depuis deux albums et le style de Morcheeba aussi, fait d’organique, à la fois soul, pop et blues, à l’ancienne, sur des rythmiques électroniques. Sur scène, cette musique prend une autre dimension, plus vivante, plus libre notamment grâce à la présence d’un véritable batteur. Sans oublier un DJ, Paul Godfrey étant aux claviers, et un bassiste très présent dans l’équilibre sonore. Le mari de Skye, prévient Ross malicieux avec quelques mots de français. Car le groupe a son propre studio en France.

La setlist était parfaite : une très bonne sélection du dernier album, quelques reprises (Let’s dance de Bowie) et des tubes comme Otherwise, Blindfold ou The sea, le thème de la soirée. Le rythme ne retombe pas : même si Ross prétend nous calmer au début des rappels avec un titre plus lent, il suffit des trois premiers mots de Rome wasn’t built in a day (You and me …) pour électriser la foule. Excellent enchaînement avec Face of Danger du dernier album où Skye fait encore monter la pression en s’appropriant la partie rappée. Morcheeba peut quitter la scène après un peu moins d’une heure trente de concert mais avec la satisfaction d’avoir fait le job. Et avec brio !

Liens
Crazy Week !!! jusqu’à demain soir
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Nice Jazz Festival 2011 : ma chronique du concert de Morcheeba et mon interview de Ross Godfrey

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