Inception : mes impressions à chaud

J’ai vu hier en V.O. le fameux Inception de Christopher Nolan avec entre autres Leonardo DiCaprio et Marion Cotillard. En général, j’aime beaucoup les films aux constructions complexes (voire cérébrales) mais cohérentes et là, j’ai été servi! J’avais adoré Memento du même réalisateur mais j’étais moins enthousiaste pour ses deux Batman (j’avais préféré les versions de Tim Burton). Pour Inception, j’ai adoré la réalisation qui comporte notamment quelques moments d’exception (la transformation de Paris, l’hôtel qui tourne). L’histoire est vraiment bien menée et pour moi sans longueur (peu avant la fin, je croyais vraiment que le film allait encore durer une demi-heure). La tension est constante et procure son lot de sensations fortes jusqu’à la toute fin où le stress est à son comble.

Mais à force de lire que l’histoire était à tiroirs ou encore qu’il fallait voir le film plusieurs fois, j’ai plutôt été surpris de trouver la narration assez linéaire. Drôle d’impression que de me demander si c’était parce que j’étais trop intelligent ou au contraire trop con et que je ratais les subtilités attendues. Globalement, d’ailleurs, j’ai trouvé que le film ne jouait pas trop sur l’effet de surprise et que les mystères étaient vite levés voire éventés. D’ailleurs, à trois ou quatre reprises, j’ai compris ce qui allait se passer un peu voire assez en avance. Enfin, en juin, j’avais adoré Shutter Island avec le même DiCaprio et la comparaison, inévitable, se fait au détriment d’Inception. Le film de Martin Scorsese possède une puissance émotionnelle particulièrement forte tout au long du film, ce qui n’est pas le cas pour Inception. Sans doute son plus grand manque. Est-ce à dire que je n’ai pas aimé? Au contraire : j’ai passé un excellent moment et je conseille le film!

Liens
Inception : la fiche AlloCiné
Batman Begins, The Dark Knight et Shutter Island : mes trois chroniques
Les Arcades : le cinéma en V.O. de Cannes
Le Prisonnier : dans le troisième épisode de la série des années 60 (intitulé A, B & C) le numéro 6 était endormi artificiellement par une certaine drogue et son cerveau relié à une machine qui permettait de visualiser les rêves. La complice de numéro 2 intervenait alors dans son rêve pour essayer de lui extraire son secret. Ca vous rappelle quelque chose?

Add a Comment

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Spam protection by WP Captcha-Free